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Jacques AMATHIEU

  • “une fois, une tête, celle de Jean Carmais est tombée sur le char sans faire d edégât, bon c’était un peu

ma faute…”

  • “Non mon souvenir marquant c’est sûrement Montréal, on est partis à 37 carnavaliers nantais, c’était

pour les 25 ans du festival Juste pour rire, Ils étaient subjugués, ils ont pas de carnaval au Canada, enfin pas comme ça ! Grâce à ça, enfin la contrainte du transport, on a évolué, maintenant nos chars, nos personnages sont entièrement démontable, ils rentrent dans des cages, etc. Les autres, enfin, ceux qui se plaignent de jamais vendre leurs chars, ils ont pas compris qu’il faut faire du démontable : Les jeunes par exmeple ne nous écoutent pas !”

  • “moi je m’interdis rien, une année on a fait Roselyne Bachelot, c’étiat quand yavait le H1N1, enfin on

avait fait un char avec des abeilles, et un gros frelon, et on avait mis une seringue et Roselyne…On a fait la soupe au chou, Buster Keaton, Jimmy Hendrix, on ose tout, on a pas trop d’interdit, d’ailleurs on nous a jamis interdit !”

  • “on est quand même très bien aidé par la Mairie ! Après, bon côté finacier, il nous manque peut-être le

budget pour faire venir des musiciens étrangers comme avant ! De Belgique, Hollnde, Allemangne”

  • “Ah les groupes étrangers, c’est autre chose que ce que j’appelle « les fanfares de vignobles”
  • “les batukadas, bon après on en a un peu marre, c’est un peu répétitif à la journée porte ouverte les gens

étaient heureux de voir arriver une fanfare !”

  • “Nous, on a pas de chorégraphie, de groupes, bon on a des costumes qu’on achète chez « tout pour la

fête, ma femme est couturière mais elle a pas le temps !”

  • “le comité, Némo ne peut pas être partout et tout gérer, la fête, les carnavaliers, les chars, l’election des

reines, le bal des enfants…Regarder le char des reines, ça laisse à désirer, les jeunes…ils écoutent pas, enfin…Et le bal des enfants ça diminue chaque année ! La sécurité aussi ça fait exploser le budget et c’est une organisation, le comité-Nemo devrait gérer une seule chose !”

  • “Daniel Dupouet avait refusé d’être roi, il refuse beaucoup de chose, ahah, ils se ont dit si vous mettez

jacques , ça fera la continuité avec le comité de Doulon, enfin, c’était sympathique, mais moi j’ai voulu défilé devant mon char pas sur le char des rois !”

Cécile BAUMIER

  • “les déguisement, c’était vraiment ce qui m’intéressait ! Je regardais d’un balcon avec ma-grand-mère

et je voulais qu’une seule chose c’était descendre pour participer, faire partie du défilé !”

  • “À 17 ans j’ai commencé à défilé et à aider un peu au bricolage sur des chars, notamment celui de

Norbert (décédé en 2018) et Chantal…”

  • “je trouve que quand j’avais 15-16 ans c’était beaucoup plus violent, les gars lançaient de la bompe à

épiler sur les têtes, une femme elle perdait ses cheveux par touffes ça m’avait choqué, et puis les lames de rasoirs sur les matraques…mes parents m’interdisaient d’y aller d’ailleurs, j’y aller en cachette ! Aujourd’hui, je n’ai pas peur du tout de défilé, c’est moins violent, il y a plus de sécurité…”

  • “Les costumes, les majorettes, les groupes de musiques tout ça participe du carnaval, sauf que désormais

certaines choses se perdent ..il n’y a plus de majorettes, et beaucoup moins de groupes…Les déguisements aussi, les gens se déguisent moins voire pas du tout et sont assez statiques… C’est un peu plus triste peut- être”

  • “L’évolution des affiches…c’est dommage qu’il n’y ait plus de concours, des graphistes amateurs ou des

étudiants des beaux-art, ça fait plusieurs années que je regrette que ça soit encore la même graphiste, l’affiche n’évolue plus, elle se ressemble d’année en année, forcément je n’ai rien contre elle, mais elle reste dans ce qu’elle sait faire, ce qu’elle aime, son style !”

  • “Nous on a pas vraiment de groupe ou de chorégraphie mais nos enfants, ceux de l’équipe, de Cécile, les

copains d’école viennent défilé… C’est une histoire de famille, d’amis… Eux ils se déguisent. On achète une partie des costumes et on fait le reste, on transforme on fignole, on ne prend jam ais un costume neuf en entier, même chaque enfant peut y rajouter sa touche personnel, sans trop partir dans tout les sens ! Moi j’adore la couture, les différentes matières, habiller mes personnages, le déguisement ça reste un de mes plaisir !”

  • “Mon mari m’a connu j’étais déjà dans le milieu du carnaval, je défilais déjà…Mais lui, il ne participe

pas du tout, il accepte d’avoir des éléments de char à la maison tout ça…mais c’est pas son truc ! Mon grand par contre Clément adore bricoler, il a papiété à l’âge de 4ans, il a défilé, il adore la technique, il est graffeur, il nous aide pour la musique, la peinture… Il aimerait aussi intégré ce côté social, il est éducateur donc…Sinon le cadet par contre, il a 19 ans et lui il est comme son père, il aime pas trop bricoler ! » Par contre ça reste familial, puisque depuis 3 ans j’ai ramené dans mon équipe mon oncle Jeannot qui est électricien (il s’occupe des soudure, ect) et sa femme, ma tante, Véronique”

  • “j’ai fait travaillé sur un de nos char, celui sur l’Irlande, les Compagnons du Devoir, par le biais d’une

amie dont le mari était compagnon ! Ils sont venus pendant 3 mois, ils étaient nombreux, ils nous ont fait le mur, les pierre, c’était des tailleurs de pierres, et ils ont tous défilés en kilt !”

  • “il faut que ce côté participatif, les échanges perdurent…il faut surtout faire davantage connaître le

carnaval ! On a besoin de carnavaliers plus réguliers…alors on peut pas non plus être trop nombreux sur un char sinon on se gène, mais la famille, les amis ne viennent qu’au dernier moment…”

  • “On a certainement perdu le côté piquant, on a peur de se faire censurer, d’avoir des lettres, des

réflexions, c’est arrivé…Par exemple pour le char sur les Punks, l’église nous a fait des remontrances ! Alors on s’autocensure, ici sur le Père Noël est une ordure…on a calmé les choses, le pistolet on a mis un drapeau « bang » on a caché le tableau jusqu’au dernier moment, on l’a déballé aux journées du patrimoine, les gens ont bien réagit, ils l’ont pris en photo (le cochon et la femme nue du film) Alors oui, c’est moins piquant qu’avant…”

  • “Il y a 8 ans j’ai décidé de créer ma propre équipe, sans Norbert ! On avait pas forcément les même

goîuts et surtout je voulais crérr quelque chose, moi, de A à Z ! Quand j’ai commencé, c’est vrai, que les autres carnavaliers, les anciens nous regardaient un peu du coin de l’oeil, un peu bizarrement…on étaient deux filles (l’autre Cécile que j’avais rencontré dans l’équipe avec Norbert) et c’est vrai que parfois on manquait de force. On a été aidé par Cyril Duret, Norbert, et puis maintenant on a Jeannot ! Mais au début on n’osait pas demander de l’aide, on voulait montrer qu’on étaient capable…Après on nous a super bien accueillis, aidé, il y a une entraide c’est vrai ! Mais c’est vrai qu’on a eu des gens qui sont venus puis repartis…»”

  • “Chaque étape est différente…Le démontage c’est la partie pénible ! Chaque étape est intéressante, la

réflexion, le dessin, le fignolage, bon la sculpture, je sculpte mal, donc je me sens un peu seule, le papiétage me plait moins…moi j’aime habiller les personnages, les matières, les costumes…”

  • “je trouve que la communication devrait être améliorer, les affiches mais aussi la communication, trop

tardive, on devrait aller coller des affiches dans nos quartiers, bon c’est compliqué…mais les affiches aussi sont pas assez carnavalesques, elles passent peut-être trop inaperçues ?”

  • “un retour des majorettes”

Serge BELAUD

  • “Le carnaval c’est ma vie”
  • “j’étais déchiré pendant le confinement de 2020, j’appelais les autres carnavaliers, mon équipe, je suis

venu voir Stéphanie pour parler du prochain carnaval, tout ça”

  • “C’est une grande famille, d’ailleurs ma femme a longtemps fait les costumes, ma fille défile, mon fils

défile… Je lui avais fait un poney, enfin un cheval, de cette taille, et un ami bourrelier avait fait fait une selle, enfin déjà bébé, elle avait défilé dans un landeau, et maintenant, son mari est Sénégalais et elle continu à défiler”

  • “Quand on jette des moules ça me déchire de l’intérieur”
  • “Les hommes font les gros œuvres, les femmes les finitions, les choses plus délicates, le papilletage, la

peinture, la couture, les chorégraphies! Après, on voit aujourd’hui des équipes de femmes”

  • “ avant les gens s’amusaient vraiment avec nous, ils se déguisaient, jetaient des confettis, aujourd’hui ils

viennent au spectacle. Les catégories de public n’ont pas tellement changé, il y a de tout, mais on dirait qu’ils ont peur, dès qu’un pétard explose ou quoi, ils reculent, avant les bars étaient ouverts, la fête continuait après le caranval, aujourd’hui, et encore plus après le covid, il n’ya plus d’interaction, ou peu, ni avant, ni après le carnaval”

Gildas BELEDIN

  • a propos de son père : “à l’époque on pouvait faire de la promotion pour

l’alcool. Il voulait être un relais entre la caravane publicitaire, un petit char avec la promotion de son vin et les chars des carnavaliers ! C’était un bon commercial, un bon orateur et un bon fêtard !”

  • “Mon père avait une faculté incroyable à déléguer, il a arreté pendnat 3 ans, c’est Maussion qui l’a

remplacé, puis il a repris”

  • “lui et ma mère adoraient se déguiser !
  • “Moi je suis rentré dans le comité en 1988, j’étais parti sur Paris pendant presque 20 ans et dès mon

retour pratiquement le lendemain j’ai repris ! C’est une vraie maladie, un virus, j’ai baigné tout petit dedans, donc… » « j’ai aidé aussi à la construction, je trouve ça fantastique ce qu’ils arrivent à faire, la technique, j’ai travaillé sur les chars de Philippe Malgroy qui n’est plus là » « il y a aussi une fierté les gens qui disent, waouh c’est extraordinaire !”

  • “J’ai quitté le Comité en 2015, c’est vrai qu’il y a eu une période très sombre avec Pierre François

Gérard qui a très mal géré ! Ce type, il a tout fichu..enfin ! Bref !»”

  • “Avant, on avait chacun un rôle précis au sein du Comité, je ne juge pas Némo, mais on ne peut pas être

au four et au moulin ! Moi je ne m’occupais que des grosses têtes, leur transport, la sécurité, les aller- retour en camion, à l’époque Daniel en avait une trentaine par carnaval, bon on l’aidait un peu, il y avait

des sortes de stagiaires, des compagnons du devoir, aujourd’hui je crois qu’il est seul, il en sort une dizaine de nouvelles par an, il en rénove aussi des anciennes !”

  • “C’est personnel comme avis, mais je trouve que le problème c’est que le côté carnavalesque (très

coloré, très festif) se perd dans les chars, alors on a toujours ceux de Claude Duret, de Jacques Sauderais???mais on a surtout des chars plus théâtraux, ceux de Vaccarro, par exemple, que je trouve magnifique, grandiose, mais moins carnavalesque, mais c’est une évolution des mœurs, ça plaît”

  • “Il y a moins ce côté caricature, coloré, des gros personnages bouffis, le côté subversif, je regrette un

peu, mais bon il en faut pour tout les goûts !”

  • “Depuis quelques années, il y a un retour de cet esprit festif, interactif, si on choisis la bonne musique, on

va voir tout le monde danser…Bon après c’est une organisation, il faut pas que ça fasse un attroupement de gens qui dansent autour d’un char, sinon les autres, ça crée de véritable embouteillages, les chauffeurs parfois, enfin, il faudrait les briefer mieux…Mais c’est vrai que la musique c’est hyper important !”

  • “les gens se lâchent effectivement plus la nuit, il y a vraiment deux carnavals, même si les deux restent

familiaux”

  • “Ca doit rester familial et gratuit !”
  • “Ça doit être à la fois un spectacle avec la distance du spectacle, pour la sécurité, la circularité, etc, mais

il faut aussi le côté participatif !”

  • “La musique aussi, ça crée des échanges, c’est important, les groupes locaux d’influences étrangères, les

groupes étrangers, peut-être faut-il aller les chercher, ici, pas forcément ailleurs, le budget a peut-être diminué aussi, mais les musiques, les groupes c’est fondamental !”

  • “La diminution des carnavaliers, oui c’est un problème ! Nous on avait la « Commission Jeune » on

prospectait, on allait chercher les jeunes, dans les associations, les groupes d’étudiants, mais bon, yen aura toujours qui aimeront faire ça, il faut les trouver, et puis il y a les enfants, les petits-enfants des carnavaliers, c’est aussi aux carnavaliers de faire ce travail de transmission !”

  • “Moi j’aime beaucoup, le Royal Delux, c’est phénoménal, c’est théâtral, c’est totalement différent et ça

doit le rester, c’est la culture du théâtre, la mise en scène, un jour vous voyez des voitures écrasées partout dans Nnates et un jour vous voyez débarquer un éléphant géant et vous comprenez ! Moi je vois pas le mal, au contraire, plus il y a de spectacles, de fêtes, plus les gens bougent, viennent !”

  • “le carnaval a une place plus ou moins importante en fonction des volontés politiques, mais je trouve que

c’est déjà bien aidé, ça participe de la vie nantaise, de la culture, donc ….”

Christophe CHALON

  • “petit j’aimais les gros personnages, c’était un rêve ! Le rêve !, je dessinais ensuite à la maison les chars

que j’avais vu défilé…et un jour, c’était à Saint Herblain, je suis passé en vélo, la porte était entrouverte, j’ai vu les ateliers???Pendant 2-3 ans j’ai fait les portes ouvertes avec mes grands-parents, ils en avaient marre ! Et un jour je devais avoir 19 ans, j’ai vu un prospectus, sur le bord d’un char, il cherchait du onde, j’ai intégré une équipe en 1992 ! Mon rêve se réalisait !”

  • “D’abord dans l’équipe de Vaccaro, puis 15ans dans celle de Philippe Malgogne, un an de pause et

ensuite dans les « pas finis » 6 ans et là depuis 3 ans je suis avec l’équipe de Cathy et de l’autre Christophe !”

  • “les carnavaliers changent beaucoup d’équipe ! Cathy m’avait déjà repéré, elle m’avait dit si tu cherches

une équipe…C’est vrai que on regarde quand on voit qu’un char est bien, on se dit lui il pourrait compléter l’équipe, il a tel compétence, même si après on apprend tout sur place !”

  • “Moi quand je suis arrivé, je ne savais rien faire ! On apprend tout sur le tas, c’est une véritable école !

D’ailleurs on devrait créer une école des carnavaliers, comme il y a celle des circassiens, je suis sûr que ça plairait, c’est une vrai formation !”

  • “Ma première femme, elle acceptait cette passion, mais elle est venu s’est ennuyé et elle n’a jamais

voulu revenir, ça s’est mal terminée…et disons que après j’ai rencontré mon amie Ingrid qui est aujourd’hui dans la même équipe ! Il y a beaucoup de couple de carnavaliers, et puis c’est dans les gènes, c’est on dit entre nous « une piqûre », un virus, il faut être piquer ! Mon fils il a 11 ans, pour l’instant il ne pense qu’au foot, mais bon, qui sait peut-être plus tard, en attendant il vient, il adore l’atelier, il le connais mieux que moi, il défile aussi, parfois on le perd après il revient, enfin c’est comme chez lui ici ! La pause Covid, ca nous a fait du bien, on a pu se reposer, faire autre chose puis ça nous a manqué, on était très heureux de se retrouver !”

  • “les chars il faut pas trop s’y attacher, c’est du matériel, d’ailleurs avant on les détruisait, on nous

apprend à ne pas trop s’attacher, bon on prend des photos tout ça…mais on apprend que c’est un sujet “éphémère”

  • “j’ai presque 30 chars à mpon actif, donc c’est difficile de choisir mon préféré…peut-être mon premier

char les tortues Ninja, ou le premier avec Philippe, sur le Hip-hop et puis le dernier avec l’équipe des pas- fini, la sérénade, on a voulu taper un grand coup, le château, la princesse avec les yeux en coeur, celui-ci on l’a gardé, la tête est exposée”

  • “on a pas le droit de se moquer des enfants, des politiques, des religions…mais bon toute façon ça nous

vient pas à l’idée ce genre de char ! On préfère faire rêver les enfants, faire des cartoons, des choses de

plus en plus techniques, réels, féériques !”

  • “moi je veux faire rêver les gosses…Je suis une personne lambda dans la rue mais je sais que je suis

spéciale, j’appartiens aux carnavaliers, j’offre du rêve aux nantais ! Faire plaisir !”

  • “j’aime chaque étape à des degré très différents ! Le dernier jour c’est le côté adrénaline !”
  • “Pérenniser, internationaliser, exporter les chars ! Des groupes extérieurs, mais bon faut le budget, les

groupes locaux c’est un peu toujours pareil ! Cholet, Sainte ils y arrivent, peut-être que la Mairie aide plus, mais bon il sont pourtant beaucoup d’événements aussi !”

  • “moi je suis fan de Royal Deluxe, je suis un spectateur émerveillé, je ne pense pas qu’il faille être jaloux,

ils ont un budget différent, mais ça reste magique, mystérieux, moi j’adore ! Même si je pense que nous sommes aussi des formes de professionnels, avec un savoir-faire, des artistes, il faut de l’imagination, du savoir-faire pour être carnavalier, donc on pourrait nous aider aussi davantage !”

Alain CODET

  • “Mon père était intelligent mais c'était un original”“Moi une année j’ai voulu faire le personnage Titof et la Venus de Milo, je suis allée en acheter une à la

frontière espagnole, enfin c’était moins cher là-bas…Je voulais mettre Titof, bon il aurait fait dans les 2m par là, et derrière la Vénus de Milo (avec une brouette -comme si ces bras s’était décroché) et Titof qui lui aurait porter un bouquet en disant “J’te mène des fleurs mais où t’as mis l’eau (Milo) ! Bon ben, non le comité a refusé…on a pas d’explication, non vous savez à l’époque ces gens là, bon ben, ils étaient là au gala avec leur gilet bleu et ils allaient manger les petits fours pendant que nous on bossait derrière dans l’ombre !”

  • “un jour j’avais mis Jean Feirrat, et en passant j’ai entendu « v’la le char des communistes ! Bon mais

moi je m’en fous ! Je sais que bon on a pas le droit, la politique, la religion ! Mais une année on était à Tuga et yavait eu un char avec les Muppets, enfin c’était pas les guignol, les autres, c’était que des hommes politiques, donc il y avait deux poids de mesures ! Mais franchement, c’est nous qui construisons, si on a envie, enfin le personnage à la fin, c’est nous qui décidons et si ça leur plaît pas, ils vont pas tout bloqué pour un personnage !”

  • “les gens comprennent pas qu’on est pas des bénévoles, oh et puis yen a ils disent, ah oui nous aussi on a

été carnavaliers, alors que franchement on se souvient pas d’eux, ils savent même plus le nom de leur équipe, oui ils sont venus trois jours faire du collage ! Non c’est pas des carnavaliers !”

  • “Les gens pensent aussi qu’on est payé ! Un jour on défilé et Anne était roi carnaval, elle était là haut

moi j’étais derrière et elle lançait des bonbons qu’elle avait acheté chez Leclerc, enfin elle est femme de ménage, voilà…et là j’entends deux gars parler et dire « et ben celle là elle est pas généreuse sur les bonbons » et là ça m’a gonflé je leur ai dit : vous savez que c’est bénévole, qu’elle est payé au smic et qu’elle a acheté ça avec sa paye”

  • “alors oui parfois on loue des chars, ça permet de se faire quelques ronds, mais vendre bon c’est mieux,

après c’est pas non plus, on vend 1000€ un personnage ! E tpuis on a un peu d’aide pour les costumes maintenant mais bon vu les heures passées, si on était payés en fonction au smic…”

  • “il y a eu surtout une période sombre, enfin l’autre JPG moi ça va, j’étais collègue avec ça va mais

l’autre, enfin bref, c’est les vieux cons quoi ! Ahah ! Maintenant c’est Némo c’est une grosse structures, ils gèrent les petites structures, ça se passe mieux”

Danielle COLLIN

  • “C’était vers la rue des Garennes, vers la butte Sainte-Anne”
  • “C’était un hangar. Il y avait pleins de chars. C’était un peu comme c’est actuellement route de Sainte-Luce.”
  • Tout le monde participait, moi j’ai défilé jusqu’à mes 15/16 ans.”
  • “Ma mère faisait les costumes.”
  • “Les costumes, ils en louaient une partie mais je sais que maman faisait beaucoup de costumes.” “Ma maman était couturière dans le temps”
  • “C’était quelqu’un, c’était tout pour les autres et rien pour lui. Un peu au détriment de la famille c’est vrai. Mon frère aîné lui en a voulu plus que moi.”
  • “C’est vrai qu’on le voyait jamais. Quand, il finissait de travailler, il ne conduisait pas donc à l’époque il prenait le bus. Il finissait de travailler à 7h le soir, il partait par le bus au boulot jusqu’au hangar (…) c'était quelque chose de prenant.”
  • “C’est vrai que ça c’est faisable mais quand on pas vraiment de famille ou qu’on a une femme qui supporte tout ça. Enfin à notre époque… à l’époque de maman les femmes avaient pas grand chose à dire !”
  • “A l’époque les gens y allaient après leur journée de boulot.”
  • “C’était plus trop la même ambiance en 60.”
  • “Moi je ressentais pas pareil.” “Je vois quand on faisait la Mi-Carême de Nantes, quand on défilait, le soir on faisait tous les carnavaliers se regroupaient, et on faisait tous les cafés du Bouffay (sans boire on s’amusait). Mais c’est vrai que dans les années 60/63/64 ça commençait à se dégrader dur. C’était pas du tout le même esprit.”
  • “Maintenant, je suis retournée une fois au défilé de nuit avec mes petits enfants. C’est plus le même, les gens ne s’amusent pas.”
  • “Etant jeune, vers 17/18 ans, après la Mi-Carême on montait la rue Crébillon en farandole, on arrêtait les voitures, tout le monde s’amusait, tout le monde participait, maintenant ça se fait plus ça !”
  • “Ça permettait de voir plein de gens, de s’amuser. C’était festif !”
  • “Je suis septique”
  • “Ce que je vois c’est que même entre carnavaliers, il n’y a pas la même entente qu’avant. Il n’y avait pas cette séparation.”
  • “J’ai été faire un petit tour comme ça. On voit les gens ne se parlent pas. C’est bien compartimenté.”
  • “Il faudrait qu’il y est beaucoup plus de bénévoles à faire les chars.”
  • “C’est espérer que ça reparte !”
  • “Le char Le Mississipi, il y avait la roue qui tournait et de l’eau qui sortait de la roue !”

Daniel DUPOUET

04/11: présentation des techniques de plâtre pour la création des grosses têtes

  • Il faut pas avoir peur de mettre les mains dedans. C’est peut-être pour ça qu’il y en a qui veulent pas faire.
  • Je ne peux pas prendre le plâtre à la main sinon je vais faire un mélange de terre et plâtre.
  • Il faut un lieu qu’on ferme tout parce que si tu fais ça là-bas au milieu du hangar ça va être minable.
  • Tu vois, ça n’est pas très propre.
  • Quand on était à Montréal, j’ai fait 22 moules ou 21 et j’avais un tee-shirt, il était comme ça
  • Mes grosses têtes ne correspondaient pas à ce qu’ils voulaient à Montréal.”
  • Je ne suis pas professionnel.
  • Je ne suis pas un vrai carnavalier.
  • Les carnavaliers on est des ramasses-tout !
  • On ne fait pas ce qu’on veut. Il faut aussi penser au carnaval !
  • Je trouve ça bête qu’ils n’essaient jamais de faire des moules.
  • Moi j’ai du mal avec ça parce que le principe d’un char c’est : on commence et on va jusqu’au bout.
  • Moi je voudrais qu’il y ai d’autres équipes (de grosses têtes) pour que ça m’excite à faire mieux.
  • Un coup de chance que dans notre atelier, il y en a qui essaient !

Monique FOUCHARD

  • “Mon père était intelligent mais c'était un original”
  • A propos d'Aimé Delrue : “Il avait une imagination terrible”
  • “C'était pas un père de tout repos”
  • “Il n'avait pas une vie très frugale”
  • “C'était une famille du Nord, très unie, on sortait tous ensemble, le week-end, en vacances.”
  • “Mon père était gros et moche et intelligent au-dessus du lot et il a pris une femme d'une beauté immense”
  • “C'était festif !”
  • “Pour faire le comique de quelque chose, il fallait mon père avec ses idées farfelues et Peignon pour faire le comique. Les deux faisaient la paire !”
  • “Mon père était un peu meneur de ça”
  • “Mon frère est particulièrement du côté de mon père : il est original”.
  • “Il faisait venir des groupes de Marseille et d'ailleurs”
  • “Pris pas les Allemands, il s'est sauvé et on l'a vu arriver Chaussée de la Madeleine et on l'a caché”
  • “Il avait une imagination terrible”

Bernard GUILLAUME

  • au sujet de ce que les professeurs d'Aimé Delrue écrivaient dans son livret scolaire : “être à l'esprit bizarre et incompréhensible.”

Jacques LE PHEE

  • “Toutes ces années on s’est fait des amis, des vrais amis.” “Au comité des fêtes on a passé de super moments. D’ailleurs, on a créé une amicale des anciens.”
  • “Le carnaval c’est de père en fils.”
  • “Il faut aimer ça, c’est vraiment une passion.”
  • “Le carnaval c’était le défilé et après c’était la fête des confettis.”
  • “C’est le moment de se retrouver, de resserrer les joints entre les gens.”
  • “La provocation, quand elle est gentille, amène le public.”
  • “Maintenant où c’est bien, c’est que compte tenu des infrastructures à Nantes et dans toutes les villes, ils peuvent se développer à un moment donné. C’est ça qu’il faut poursuivre à mon avis : le développement du char avec des éléments hydrauliques. En fin de compte, le petit char maintenant ça a vécu.”
  • “Quand il va partir, parce que lui aussi n’est pas éternel, derrière c’est ça qui m’inquiète.”
  • “Des gens comme Dupouet (…) tous ces gens-là quand ils vont disparaître…”
  • “Le trop de fête tue la fête”
  • “Il faudrait une volonté municipale pour que le carnaval reprenne de la force.”

Anthony JARNAUD

  • “En 1993, je commence à aller voir ce qui se passe ailleurs, j’étais jeune, aujourd’hui j’ai 49ans, c’était

ma passion, comme d’autres de ma génération c’était le foot, mais ma génération de carnavalier, on a été un peu…Maltraité, enfin… C’étiat compliqué”

  • “J’ai vécu cette période comme une dictature, avec de l’omerta et un manque d’ouverture ! Quand j’allais

voir les autres canranvals (par exemple Cholet) on se moquait de moi !”

  • “Moi j’ai voulu voir et comprendre la réalité de la ritualité, ce n’est pas présent du tout à Nantes !”
  • “ce côté caranvalesque, le respect du calendrier lithurgique, ce côté exhutoire et participatif, ailleurs,

c’est vraiment la communauté qui s’amuse ensemble, il y a une véritable communion !”

  • “Flandres, Occitanie, Pornic, Cholet, j’ai fait beaucoup de carnaval, même si niveau technique Nantes

n’a pas à rougir, il y a un fossé avec le grand Ouest, ce côté très spontané s’oppose avec le côté très organisé de Nantes ou de Nice, Nice c’est encore autre chose, c’est touristique, c’est un niveau international, mais il n’y a plus rien de traditionnel”

  • “Dans les autres carnavals, j’ai retrouvé cette passion, ils vivent pour les fêtes, pour le jour J, ils

attendent ce jour toute l’année, toute la communauté, les habitants, la fête de l’Ours, Lalouche…Dunkerque…”

  • “Nantes, c’est une histoire d’argent, l’ancien comité s’est mis de l’argent dans les poches, c’est une

gueguerre, l’ancien président, on a appris qu’il se payait 5000€”

  • “Moi je ne veux pas revenir, je suis libre, je suis un rebelle, assoiffé de liberté, hors de question de me

renfermer 6 mois par an dans un atelier, maintenant je préfère prendre des photos, j’ai photographié les géants, Pezenas et la ronde des totem, des fêtes aux ritualités incroyables, je ne suis pas anthropologue, mais parfois quand je lis des livres sur le sujet, je lis des erreurs, c’est affligeant, certains rites sont précis, on ne peut pas dire n’importe quoi…Je ne suis pas un expert, mais je commence à les connaître assez bien !”

  • “Il faudrait lire Dominique Pauvert, il a écrit sur tous ces rites dans La religion carnavalesque (2012)”

Stéphane PAJOT

  • “Il fait partie du patrimoine de la ville, les anciens Nantais l'appellent encore la mi-carême. Après la guerre, sous l'impulsion d'Aimé Delrue, tous les Nantais s'y retrouvaient, patrons et ouvriers, c'était un gros lâcher prise, une vraie fête, tout le monde se déguisait. A mon époque, les années 1970 puis 1980, j'ai l'impression qu'il y avait plus de monde que dans les années 2010, plus de confettis, plus d'interactions, les enfants mais aussi les ados y participaient en plus grand nombre”
  • “Il est en désuétude, les gens ne sont plus acteurs mais juste spectateurs, il manque d'interaction. Ce serait bien de mettre tous les centres scolaires dans la boucle, les commerçants, les associations de quartier, les créateurs des machines de l'île. Les carnavaliers se battent comme ils peuvent.”
  • “Oui, avec beaucop plus d'implication de la ville, avec les écoles, les centres de loisirs, les commerçants.”
  • “Ils sont humoristiques et modernes car certains s'emparent de la technologie. C'est toujours un plaisir de visiter l'atelier et/ou de découvrir les constructions de chars lors du défilé. Les Grosses têtes font toujours effet quand on est petits.”

Jacques SAUDERAIS

  • “le défilé, on fait ça pour soi”
  • “ce qui me motive c’est l’art, le travail bien fait, après il y a une compétition entre nous mais cela reste

bonne enfant”

  • “le jury ça nous motivait !”
  • “la comparaison avec Nice, je la laisse de côté, ce sont des pros, eux ben..c’est parfait !”
  • “le char des reines, c’est peut-être ce qui nous caractérise, et puis, on est quelques uns à avoir connu le

char du boeufgrand, la viande était partagé pour les nécessiteux, le char des pauvres aussi, les socuts enfin les gens lançaient de spièces sur le char”

  • “« Ce n’est plus du tout subversif aujourd’hui, les grosses têtes, Sarko, tout ça on n’ose plus » (il avait été

interdit de défiler à Sainte”

  • “la participation des quartiers, c’est une demande de la ville, mais c’est bien, c’est eux qui

subventionnent donc, et puis les quartiers avant participaient”

  • “mais oui, on s’inquiète de la disparition, l’urgence c’est de recrutez des bénéevoles, et surtout pour la

reprise des grosses têtes”

Valérie THOUMAZEAU

  • “mes parents aimaient se déguiser, danser. Ils allaient au salon Mauduit, déguisés, avec des costumes de

chez Peignon ! Le carnaval, les bals, ça c’était mon enfance, jusqu’à mes 20 ans ! On pouvait plus bougeait tellement il y a avait du monde, c’était une institution nantaise”

  • “comme mon père, enfin moi j’ai été memebre du Comité, plus de dix ans ! Puis, il y a eu une coupure

nette, c’était une période compliquée, avant Nemo…”

  • “C’est vrai que les Nantais ne dansent pas beaucoup, ils sont très critiques et très statiques, maios ça

reste un évènement qu’ils ne manquent pas, un spectacle gratuit et populaire, ils attendent leur carnaval !”

  • “les grosses têtes, les groupes vont vers eux, mais bons, oui ils sont un peu statiques, ça reste un

spectacle ! La nuit c’est différent, les natais se lachent un peu plus !”

  • “les carnavaliers sont de véritables artistes, les heures passées à sculpter, on imagine pas le boulot

derirère !”

  • “les costumes, les chars, c’est vivant, coloré !”
  • “La ville devrait permettre un défilé plus long, plus grand, là…il se mord la queue ! A l’époque on allait

jusqu’à la tour de Bretagne, la rue Crébillon, maintenant on nous cantonne à une partie de Nantes, c’est pas assez long !”

  • “Je trouve qu’il y a moins de groupes, en tout cas moins de groupes étrangers, les italiens porteurs de

drapeaux, les fanfares étrangères, ça coûte cher, mais bon à l’époque la ville prêtait aussi des locaux, mais la musique c’est important !”

  • “les chars sont un peu moins festifs, même s’ils sont colorés, c’est les personnages tout ça…”
  • “le côté subversif, bon..on a eu un char avec tout les présidents, le côté politique peut passer ! Mais on

voit une évolution, même Vincent Vaccaro fait des chars totalement différent de son père, chacun son style…Mais c’est moins carnavalesque, plus…Pour l’humour par exemple, il y a beaucoup d’humour noir ! Peut-être aussi qu’on est moins libéré qu’avant”

  • “Pour les affiches aussi, on voit l’évolution, je trouve qu’elles sont moins colorés, le petit bonhomme est

mignon, mais avant on mettait en avant une grosse tête, un élément représentant les chars…l’évolution est flagrante”

  • “un jour on a du dévier le parcours à cause d’un feu..une autre fois un char s’est cassé la figure à cause

d’un tourbillon de vent…mais tous les carnavaliers ont aidé, il y a une forme d’entraide aussi qui est importante, surtout le jour j !”

  • “le premier caranval de nuit était phénoménal, même si j’ai du récupérer mon mari entre deux portes

cochères, il s’est endormi de fatigue pour tout organiser, il n’avait pas dormi de la semaine, la nuit c’est une sorte de libération, les Nantais se lâchent !”

  • “j’ai un excellent souvenir de Pornichet, on avait mené les chars, c’était en juillet, les vacances, le soleil,

l’ambiance est totalement différente !”

corpus_de_citations.txt · Dernière modification: 2021/11/16 14:55 de nemo