Elle est créée en 1853, naissance de la maison suite à la création d’un costume de Pierrot. Témoignage de Sacha Bauquin, écrivain : « mes parents allaient chez Peignon, tous les gens qui se déguisaient allaient chez Peignon » , « toutes les classes sociales étaient confondues, tous les nantais étaient dans la rue, tous prenaient part au défilé », « assister au théâtre, au bal de théâtre qui était le lieu où tous les nantais se retrouvaient », Témoignage de Simone Chesné : « maison fondée en 1853 par ma grand-mère, qui était une très grande couturière » Pour fabriquer son premier Pierrot, elle avait utilisé ses rideaux. Malheureusement il n’a pas été gardé. Son fils, a été aux Beaux-Arts, intérêt pour les plâtres et en a fait des masques ». Il y avait des masques aux murs. Simone Chesné : « Les gens venaient s’habiller et se déshabiller dans les ateliers Peignon, ils y laissaient leurs affaires le temps du défilé. Queue avec tickets pour les costumes des soirées, beaucoup de monde. »1) Situé rue Erlon dans le quartier du Marchix. Marie-Fraçoise Peignon, née Allard et veuve à 26 ans, officiait comme tailleuse en chambre.C'est une rencontre professionnelle avec l'actrice Virginie Déjazet qui influe sur la destinée de la famille. On dit qu'une robe d'Esméralda et deux costumes de Pierrot ont fait sensation lors d'un bal et que les nantais se sont passés le mot. La maison recevait des commandes pour Mardis Gras, pour la Mi-Carême, et pour Le Clou, La Cloche, des patronages, le théâtre Francine Vasse, le théâtre Graslin… Les 250 figurants du film “Chouans” de Philippe de Broca sont habillés par la maison Peignon.2) La maison est fondée par Marie-Françoise Peignon. Son plus jeune fils, Eugène Peignon, assure l'essor de la maison en créant une grande variété de costumes, de masques et de chars. Il se marie avec Esther Bonnet. Son gendre, Jean Rivière, fabrique des casques, des armes et des cuirasses. En 1894, Esther Peignon devient veuve. Elle prend la direction de la maison. Elle meurt en 1944. Sa fille, Jeanne Rivière (épouse de l'architecte Gabriel Jameaux), reprend l'affaire. La fille de Jeanne Rivière, Simone Jameaux (femme de André Chesné, inspecteur des douanes), reprend la suite de sa mère.3) La fondation remonte à 1853. Eugène Peignon, fils de la fondatrice est celui qui a créé les masques et les grosses têtes. Il était artiste-sculpteur. Il a fait sa formation auprès d'Amédée Ménard. Les masques sont réalisés à partir d'une matrice en terre glaise. Des moules en creux en sont tirés à l'intérieur desquels sont appliqués des couches successives de papier-chiffon encollé. Après démoulage du carton, il reste à décorer, un à un, ces masques en les personnalisant avec la plus grande fantaisie. Les locaux se trouvaient rue d'Erlon. Les clients venaient déposer leurs vêtements sur place et se changer. Ils récupéraient leurs vêtements civils seulement lors du rendu du costume. Les yeux des masques étaient découpés seulement au dernier moment pour l'ajuster aux clients. Les derniers détaillent étaient aussi personnalisés à la même occasion. De la ouate était logée entre les deux yeux pour plus de confort. Marie-Françoise Peignon lance l'entreprise par hasard. Simon Chesnay explique “C'était une très bonne couturière mais elle peinait beaucoup car elle était veuve. Un jour qu'on lui commandait un déguisement pour le carnaval, elle a été obligée d'utiliser les rideaux de son lit car elle n'avait plus de tissu et elle a réalisé un costume de Pierrot. Ce Pierrot a eu tellement de succès qu'après les commandes ont afflué et c'est alors qu'elle a songé à créer une maison spécialisée dans le déguisement.” La maison fournit rapidement le milieu théâtral. Elle honore des commandes de toute la France (carnaval, théâtre, cinéma et télévision). Eugène Peignon et ses déscendants ont constitué une collection de pièces anciennes pour avoir des références lors de la création des costumes. 4)
Les grosses têtes trouveraient leur origine dans les Géants du Nord. Entre les deux guerres, on trouve des grosses têtes dans tous les défilés. A Nantes, les grosses têtes reprennent les personnages de l'actualité, des bandes dessinées et des figures grotesques.19) La réalisation ne se fait pas à partir de polystyrène mais d'un travail en moulage. Il faut donc fabriquer un moule. D'abord, il y a réalisation d'une tête en argile sur laquelle du plâtre est coulé. Une fois séché le plâtre peut-être utilisé comme moule. On y colle du papier de récupération. Les grosses têtes sont peintes avec de la peinture acrylique (utilisation de vernis et peintures à paillette). La plus grande partie de la pièce est en papier. Le carnavalier peut utiliser de filasse et du polystyrène pour certaines finitions. Il faut que ce soit creux à l'intérieur et légé pour pouvoir être porté. La fabrication de moules permet de reproduire la même grosse tête en plusieurs exemplaires. Les grosses têtes représentent normalement toujours un personnage. 20)
La grosse tête est exécutée en terre glaise, grandeur nature. Sur cette effigie, on projette du plâtre à modeler. Après séchage, cette gangue est enlevée afin d'obtenir un moule en 2-3 éléments ou plusieurs suivant la complexité des formes. Dans ces moules enduits de cire, on procède à l'application de couches successives de papiers encollées (jusqu'à 15 couches). Après séchage, les éléments sont rassemblés pour reconstituer la forme d'origine. Ensuite la décoration apporte la touche finale à la création.21) Une armature en bois est placée à l'intérieur du personnage afin d'en permettre le portage durant les défilé.22) Il faut distinguer les grosses têtes qui sont constituées d'une grosse tête et parfois d'un buste, que l'on appel “tête portée” et d'autre part, les “grands sujets” plus imposants qui en plus de la grosse tête comportent l'ensemble du corps. Le poids des éléments varie de 12 à 20 kg.23) Toutes les grosses têtes sont fabriquées à base d'un moule réalisé par les carnavaliers et plus particulièrement André Duval et Daniel Dupouet. La fabrication est assurée par le groupe A.R.T.S, l'atelier du comité des fêtes de Nantes et Daniel Dupouet.24) D'une année sur l'autre, les grosses têtes en stock (plus de 100) peuvent subir des transformations avant la participation au défilé. Au nombre de 80 à 100 têtes chaque année, elles sont portées par des jeunes appartenant à des associations (scouts, sportifs, écoles et quelques individuels).25) Contrairement aux éléments de chars, les grosses têtes sont rarement cédées à des comités extérieurs. Elles restent en stock dans l'atelier et sont soit très largement modifiées pour les défilés des années suivantes, soit après une période de purgatoire de quelques années ressortent avec quelques petites modifications. Les grosses têtes sont louées pour des fêtes dans différentes villes de France ou des fêtes de quartier d'écoles.26)
Les étapes de construction selon Daniel Dupouet : d'abord il réalise un croquis chez lui. La maquette défini la forme de la grosse tête. Ensuite à l'atelier, il fait une armature en fer dans laquelle il coule de la terre glaise pour modeler le visage. Par-dessus, il fabrique un moule en plâtre qu'il recouvre de plusieurs couches de papier mâché. Enfin, il peint et habille le modèle. Il travaille avec des bouts de ficelles. Le comité des fêtes lui verse des subventions pour acheter des matériaux. En plus de ça, il cherche par lui-même du papier, du carton, du polystyrène… Certaines entreprises et écoles fournissent des matériaux aussi. Il faut compter à peu près 40 heures de travail pour le moulage d'une tête. Après le défilé, les têtes appartiennent au comité des fêtes. Elles sont parfois louées ou réutilisées. On peut faire 10 têtes avec une.27)
Pour se présenter au élection il faut pouvoir répondre à des critères précis (qui ont évolués dans le temps) de taille et d'âge. Il faut aussi pour être officiellement célibataire. Le véritable célibat a longtemps été exigé et a fait l'objet d'enquête administrative de police.31) A chaque pré-sélection une quarantaine de candidates postulaient pour le titre de reine. 8 étaient sélectionnées par un jury composé d'hommes du comité des fêtes, du roi et des reines de l'année en cours. La sélection prend en compte le physique, la présentation générale, la tenue, l'élégance, le sourire et la personnalité.32) La véritable élection se déroule lors d'une soirée.
Les résultats des votes étaient vérifiés par un huissier. 38)
Cela consiste à interpeller des gens, connus ou non, en étant masqué. Se pratiquait dans la rue, les cafés mais aussi dans les maisons particulières et les appartements où il était admis d’ouvrir à quiconque se présentait déguisé et de lui offrir au moins un verre. Tradition remontant au Moyen-âge et qui s’est perpétrée jusqu’à la 2nde GM.41) Un simple loup ou un masque confectionné de façon rudimentaire ou sophistiquée permettent alors de se livrer à l'intrigue. Celle-ci consiste à s'adresser à des personnes que l'on connaît et, à l'abri du masque, à leur tenir des propos un peu impertinents ou des plaisanteries, la plupart du temps sur leur vie privée. Grâce au masque, la coutume voulait que l'on s'adressât incognito aux gens que l'on connaissait en plaisantant sur leur vie privée. L'intrigue, comme on l'appelait, ne se pratiquait pas seulement dans les cafés ou dans la rue, mais aussi dans les maisons particulières et les appartements. Il était admis d'y faire entrer quiconque se présentait déguisé et de lui offrir au moins un verre. C'était une très ancienne tradition qui s'est perpétuée jusqu'à la dernière guerre. 42)
Jean Bruneau écrit “Monté sur un char-plateau, les cornes et les sabots étaient ornés de fleurs artificielles. Il était montré à la foule comme l'héritier des sacrifices traditionnels aux dieux païens”. Les boeufs portaient des noms “Loraton”, “Kilégra”, “Férémuso”, jeux de mots choisis par les carnavaliers. Ils étaient gardés par des personnes habillées en bouchers lors du défilé. Le boeuf gras devait être tué, dépecé et vendu le jour suivant le carnaval.43) Traditionnnellement le nom du bœuf gras est désigné par les reines de Nantes 44)
A l'issue du défilé carnavalesque, il est procédé à l'embrasement d'une effigie, relique de char des années précédentes. Cet embrasement se déroule à l'issue du défilé de nuit avec animation musicale sur podium par les principales musiques invitées pour le défilé et se termine tard dans la nuit.45)
“Voici que revient carnaval Avec lui l'époque du bal Du si beau bal des joyeux seize Bal élégant, bal plein d'entrain Oui la gaîté n'a plus de frein où la folie est à son aise
Les seize sont gais et courtois Fous et sages tout à la fois Amants de la joie et du rire Leur bal est toujours un succès Le plaisir seul y trouve accès Personne oncques ne peut médire
Ils ont l'honneur de vous prier De vouloir le six février Chez Fauconnier, rue du Boccage Où l'on s'est toujours diverti Et vous présentent leur hommage”
“Refrain Carnaval Carnaval Carnaval Joyeuse imag' de Nantes Carnaval sans égal Imité de Chine au Portugal. Carnaval ! Musiciens. Comédiens. Plaisantins. Foules tourbillonnantes. Chantent à l'envie C'est un monde en folie L'Carnaval de Nantes
1er Couplet Le Carnaval de Nantes Fait v'nir du mond'de loin : Tombouctou, Alicante, Vertou et Saint Herblain Alors les garçons et les filles Grisés par les flonflons Tous unis s'égosillent En reprenant cette chanson.
2ème couplet Dans ce vieux Nantes en fête C'est comme une explosion C'est comme une tempête De joyeux tourbillons. Du Bouffay à la Fosse D'inlassables fêtards Font une immense noce Avec la musique et les chars.”
“Mardi-Gras Ne t'en vas J'f'rons des crêpes Et t'en auras”
“A la préfecture Jadis on dansait. Quand par aventure D'Herbette on disait : C'est un bien bel homme Que ce préfet là ! Chacun le surnomme Le beau Nicolas. Nicolas ! Le voilà Ah ! Ah ! Ah !…”
“Autrefois, de sa voix sonore, La CLoche appelait les soldats, Maintenant, elle sonne encore, Mais ce n'est pas pour les combats. Non, son appel n'est plus aux armes, Plus joyeux sont ses carillons, Laissant là les tocsins d'alarmes, Pour la folie et les chansons.
REFRAIN Car aujourd'hui la Cloche sonne, Elle vibre pour la gaîté, Et dans son timbre qui résonne, S'éveille un cri de charité.
Quand nos guerriers, couverts de gloire, Sous leurs toits rentraient en héros, La Cloche, annonçant leur victoire, Remplissait l'air de ses échos. Ce soir, à la foule bruyante, Elle annoncera par ses sons, Notre lutte non moins vaillante Sur l'égoïsme, en nos chansons (refrain)
En ce jour, la Cloche jolie, De la joie étant le signal, Fait trêve aux soucis de la vie, En annonçant le Carnaval. Mais en disant : Réjouissance ! Des coeurs invoquant la bonté, Elle invite à la bienfaisance Et proclame la charité. (refrain)
La reine, cette année, grands dieux Habite la Piaudière. On ne pouvait guèr' fair' mieux, Puisque l'année dernière, Les enfants de Barbin Avaient eu soin D'présenter la première. La Sèvre devrait, Et c'est parfait, Montrer son savoir faire…
Votre règne aura une fin : Ici-bas toute chose Finit. Mais vous verrez demain Que la vie sera rose … Profitez-en bien, Cristi d'nom d'un chien, Qu'sommes à votre place. Vrai si nous pouvions Nous en prendrions, Puisqu'en c'monde' tout passe.”
“Au carnaval de Nantes, là-haut, là-haut, Au carnaval de Nantes, Ceux qui s'embêtent sont des cochons, La faridondaine, la faridon.
Faut voir not' bon Nantes. Un jour tout à la joie, La foule exubérante, Les coeurs tout en émoi. C'est qu'il s'agit d'une reine, Qui porte avec honneur, Au jour de Mi-Carême, L'drapeau des Blanchisseuses.
REFRAIN Regardez donc (bis) comme c'est beau, Habitants (bis) du bord de l'eau, Regardez donc (bis) quel entrain, Tout est en fête (bis) dans Barbin.
Pour être nommée Reine, Faut beaucoup de qualités, Gentille, aimée des siennes, Faut rien à lui r'procher. Quand l'jury a statué Et qu'il a fait son choix, Tout l'monde est enchanté Car son vote a fait loi.
REFRAIN On l'acclame (bis) par ce refrain : Vive la Reine ! (bis) oh ! qu'elle est bien, Saluons en elle (bis) sa Majesté, Elle mérite bien (bis) d'être couronnée.
Ell'est vraiment mignonne, Simple et des yeux si doux, Avec ça elle est bonne Et estimée de tous. Et quoique toute jeunette, Bien souvent sa maman Entendra d'sa fillette, Oui, plus qu'un compliment.
REFRAIN Permettez donc (bis) charmante Dame, De confesser (bis) ici ma flamme, J'adore vot'fille (bis) dites-moi donc, oui ! J's'rais un modèle (bis) de p'tit mari.
Auprès d'sa Majesté, Les d'moiselles d'honneur Seront aussi fêtées, Oh ! les jolies petits coeurs. Elles laiss'ront, elles aussi, Le savon, la badras, Plus de lessive, plus d'soucis, Soyons tout à la joie.
REFRAIN Toutes modestes (bis) mais si bien, Qu'on s'écrie en les voyants, oh les beaux brins, Elles font l'honneur (bis) certainement, Aux blanchisseurs (bis) nos compliments.
Messieurs les Donateurs Faut pas les oublier, Les organisateurs Aussi l'ont mérité. Ils ont fait d'bonne besogne Et ça en très peu de temps, Pratiquant sans vergogne Les préceptes suivants.
REFRAIN C'qu'il faut toujours (bis) pour arriver, C'est simplement (bis) bonne volonté, Cette qualité (bis) nous l'avons, N'est-elle pas écrite en gross's lettres 1er canton.”
“Ohé ! Au carnaval de Nantes, là haut, au carnaval de Nantes, Ceux qui s'embêtent sont des cochons, la faridon-don, la faridondaine, Ceux qui s'embêtent sont des cochons, la faridon-dain', la faridon-don ! Ohé ! Car les femmes sont bell's, Et nous y pass'rons la nuit a-vec yn'bell'pou-pée, Bell'poupée de dix huit ans sonnés. Ohé
REFRAIN Ell'perdra le do de sa clarinette, ell'perdra l'do de sa clarinette Si sa maman/son mari savait ça, tra la la. Si sa maman/son mari savait ça, tra la la ! Elle dirait Ohé ! Elle chant'rait Ohé ! Et l'on s'en fout, la digue digue digue ! Et l'on s'en fout, la dingue dingue don ! Ohé !
Ah ! Quel plaisir, au Carnaval de Nantes, d'pouvoir choisir une femme charmante, masquée avec un petit loup ro…….se Ohé ! Ah, y n'fallait pas, y n'fallait pas qu'elle aille se promener rue Crébillon à minuit, Car et Arlequin est tellement canaille qu'elle ne résistera pas toute la nuit…”
“Y'avait aussi Gueule de Bois, char d'l'ami Delru…u…e, Qui mettait tout l'monde en joie, En joie dans la ru…u…e, C'qui z'ont pas vu, les niguauds, c'est qu'tait la tête à Dubot, La belle aventure oh gué, la belle aventu…u…e”.51)
” Mardi-Gras / Ne t'en vas pas /I f'rons des crêpes / Et t'en auras.“
” y a trois filles à Saint-Herblain / Laissons les rubis, les rubans voler / Ah ! Si papa savait ça, tralala. Il dirait ohé ! Il chanterait ohé ! / Philouète, Philouè-è-te / Bis' Tonton, t'auras sa galette / Ah ! Laissons-les passer les gars de la Granache ! / Oh et oh ! oh !oh ! et oh et oh ! oh ! oh ! oh ! / Oh et oh ! oh oh et ho et oh !“ ==== Le coup de canon de lancement du carnaval ==== Le départ du cortège à été lancé par M.Marcel Bodin (président de la foire commerciale) puis M.Raoul Tessier (président de La Cloche), puis Roger Colas (une des “voix d'or” de La Cloche).((Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes, Comité des fêtes et de Bienfaisance de Nantes, Nantes, 1984))
(sur l'air de Yaka Lélo, écrite en 1999)
Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond,
Allez on y va On est toujours là Pour faire la fiesta On est les rois Pour la bamboula Vous n'avez pas le choix Car les gais Lu'Rond sont toujours là
Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond,
Cher les Gais Lu'Rond y'a pas de pochtron On se donne à fond On est des bons On a pas d'pognon Donnez nous des ronds Et un p'tit cochon Pour les Gais Lu'Rond
Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond,
Voilà les nantais On est pas tout frais Mais on est les vrais Les vrais Lu'Rond
Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond…