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savoir-faire:savoir-faire [2021/05/20 11:35] nemo [Chants] |
savoir-faire:savoir-faire [2023/06/15 10:07] (Version actuelle) nemo [Boeuf gras] |
Situé rue Erlon dans le quartier du Marchix. Marie-Fraçoise Peignon, née Allard et veuve à 26 ans, officiait comme tailleuse en chambre.C'est une rencontre professionnelle avec l'actrice Virginie Déjazet qui influe sur la destinée de la famille. On dit qu'une robe d'Esméralda et deux costumes de Pierrot ont fait sensation lors d'un bal et que les nantais se sont passés le mot. La maison recevait des commandes pour Mardis Gras, pour la Mi-Carême, et pour Le Clou, La Cloche, des patronages, le théâtre Francine Vasse, le théâtre Graslin... Les 250 figurants du film "Chouans" de Philippe de Broca sont habillés par la maison Peignon.((Stéphane Pajot, Personnages pittoresques de Nantes et Loire-Atlantique, Mémoire et racines, Editions d'Orbestier, 1999)) | Situé rue Erlon dans le quartier du Marchix. Marie-Fraçoise Peignon, née Allard et veuve à 26 ans, officiait comme tailleuse en chambre.C'est une rencontre professionnelle avec l'actrice Virginie Déjazet qui influe sur la destinée de la famille. On dit qu'une robe d'Esméralda et deux costumes de Pierrot ont fait sensation lors d'un bal et que les nantais se sont passés le mot. La maison recevait des commandes pour Mardis Gras, pour la Mi-Carême, et pour Le Clou, La Cloche, des patronages, le théâtre Francine Vasse, le théâtre Graslin... Les 250 figurants du film "Chouans" de Philippe de Broca sont habillés par la maison Peignon.((Stéphane Pajot, Personnages pittoresques de Nantes et Loire-Atlantique, Mémoire et racines, Editions d'Orbestier, 1999)) |
La maison est fondée par Marie-Françoise Peignon. Son plus jeune fils, Eugène Peignon, assure l'essor de la maison en créant une grande variété de costumes, de masques et de chars. Il se marie avec Esther Bonnet. Son gendre, Jean Rivière, fabrique des casques, des armes et des cuirasses. En 1894, Esther Peignon devient veuve. Elle prend la direction de la maison. Elle meurt en 1944. Sa fille, Jeanne Rivière (épouse de l'architecte Gabriel Jameaux), reprend l'affaire. La fille de Jeanne Rivière, Simone Jameaux (femme de André Chesné, inspecteur des douanes), reprend la suite de sa mère.((Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes, Comité des fêtes et de Bienfaisance de Nantes, Nantes, 1984)) | La maison est fondée par Marie-Françoise Peignon. Son plus jeune fils, Eugène Peignon, assure l'essor de la maison en créant une grande variété de costumes, de masques et de chars. Il se marie avec Esther Bonnet. Son gendre, Jean Rivière, fabrique des casques, des armes et des cuirasses. En 1894, Esther Peignon devient veuve. Elle prend la direction de la maison. Elle meurt en 1944. Sa fille, Jeanne Rivière (épouse de l'architecte Gabriel Jameaux), reprend l'affaire. La fille de Jeanne Rivière, Simone Jameaux (femme de André Chesné, inspecteur des douanes), reprend la suite de sa mère.((Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes, Comité des fêtes et de Bienfaisance de Nantes, Nantes, 1984)) |
| La fondation remonte à 1853. Eugène Peignon, fils de la fondatrice est celui qui a créé les masques et les grosses têtes. Il était artiste-sculpteur. Il a fait sa formation auprès d'Amédée Ménard. Les masques sont réalisés à partir d'une matrice en terre glaise. Des moules en creux en sont tirés à l'intérieur desquels sont appliqués des couches successives de papier-chiffon encollé. Après démoulage du carton, il reste à décorer, un à un, ces masques en les personnalisant avec la plus grande fantaisie. Les locaux se trouvaient rue d'Erlon. Les clients venaient déposer leurs vêtements sur place et se changer. Ils récupéraient leurs vêtements civils seulement lors du rendu du costume. Les yeux des masques étaient découpés seulement au dernier moment pour l'ajuster aux clients. Les derniers détaillent étaient aussi personnalisés à la même occasion. De la ouate était logée entre les deux yeux pour plus de confort. Marie-Françoise Peignon lance l'entreprise par hasard. Simon Chesnay explique "C'était une très bonne couturière mais elle peinait beaucoup car elle était veuve. Un jour qu'on lui commandait un déguisement pour le carnaval, elle a été obligée d'utiliser les rideaux de son lit car elle n'avait plus de tissu et elle a réalisé un costume de Pierrot. Ce Pierrot a eu tellement de succès qu'après les commandes ont afflué et c'est alors qu'elle a songé à créer une maison spécialisée dans le déguisement." La maison fournit rapidement le milieu théâtral. Elle honore des commandes de toute la France (carnaval, théâtre, cinéma et télévision). Eugène Peignon et ses déscendants ont constitué une collection de pièces anciennes pour avoir des références lors de la création des costumes. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996)) |
==== Construction des chars ==== | ==== Construction des chars ==== |
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Les étapes de construction selon Daniel Dupouet : d'abord il réalise un croquis chez lui. La maquette défini la forme de la grosse tête. Ensuite à l'atelier, il fait une armature en fer dans laquelle il coule de la terre glaise pour modeler le visage. Par-dessus, il fabrique un moule en plâtre qu'il recouvre de plusieurs couches de papier mâché. Enfin, il peint et habille le modèle. Il travaille avec des bouts de ficelles. Le comité des fêtes lui verse des subventions pour acheter des matériaux. En plus de ça, il cherche par lui-même du papier, du carton, du polystyrène... Certaines entreprises et écoles fournissent des matériaux aussi. Il faut compter à peu près 40 heures de travail pour le moulage d'une tête. Après le défilé, les têtes appartiennent au comité des fêtes. Elles sont parfois louées ou réutilisées. On peut faire 10 têtes avec une.((Aurore. Majou, “A la rencontre de … Le carnaval de Nantes en avant-première”, dans Lenantais.fr, avril 2008)) | Les étapes de construction selon Daniel Dupouet : d'abord il réalise un croquis chez lui. La maquette défini la forme de la grosse tête. Ensuite à l'atelier, il fait une armature en fer dans laquelle il coule de la terre glaise pour modeler le visage. Par-dessus, il fabrique un moule en plâtre qu'il recouvre de plusieurs couches de papier mâché. Enfin, il peint et habille le modèle. Il travaille avec des bouts de ficelles. Le comité des fêtes lui verse des subventions pour acheter des matériaux. En plus de ça, il cherche par lui-même du papier, du carton, du polystyrène... Certaines entreprises et écoles fournissent des matériaux aussi. Il faut compter à peu près 40 heures de travail pour le moulage d'une tête. Après le défilé, les têtes appartiennent au comité des fêtes. Elles sont parfois louées ou réutilisées. On peut faire 10 têtes avec une.((Aurore. Majou, “A la rencontre de … Le carnaval de Nantes en avant-première”, dans Lenantais.fr, avril 2008)) |
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| === Liste des producteurs de grosses têtes === |
| * Auguste Pichaud (production pour des particuliers ((presse)) |
| * Danot ((presse 1954)) : groupes de 20 grosses têtes "Qui craint le grand méchant loup", "le verre en main", "les jouets animés", Jonas sans la mer"((ouest matin, 26/03/1954)) |
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===== Les Reines de Nantes ===== | ===== Les Reines de Nantes ===== |
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Cela consiste à interpeller des gens, connus ou non, en étant masqué. Se pratiquait dans la rue, les cafés mais aussi dans les maisons particulières et les appartements où il était admis d’ouvrir à quiconque se présentait déguisé et de lui offrir au moins un verre. Tradition remontant au Moyen-âge et qui s’est perpétrée jusqu’à la 2nde GM.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) | Cela consiste à interpeller des gens, connus ou non, en étant masqué. Se pratiquait dans la rue, les cafés mais aussi dans les maisons particulières et les appartements où il était admis d’ouvrir à quiconque se présentait déguisé et de lui offrir au moins un verre. Tradition remontant au Moyen-âge et qui s’est perpétrée jusqu’à la 2nde GM.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) |
| Un simple loup ou un masque confectionné de façon rudimentaire ou sophistiquée permettent alors de se livrer à l'intrigue. Celle-ci consiste à s'adresser à des personnes que l'on connaît et, à l'abri du masque, à leur tenir des propos un peu impertinents ou des plaisanteries, la plupart du temps sur leur vie privée. Grâce au masque, la coutume voulait que l'on s'adressât incognito aux gens que l'on connaissait en plaisantant sur leur vie privée. L'intrigue, comme on l'appelait, ne se pratiquait pas seulement dans les cafés ou dans la rue, mais aussi dans les maisons particulières et les appartements. Il était admis d'y faire entrer quiconque se présentait déguisé et de lui offrir au moins un verre. C'était une très ancienne tradition qui s'est perpétuée jusqu'à la dernière guerre. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996)) |
==== Boeuf gras ==== | ==== Boeuf gras ==== |
Jean Bruneau écrit "Monté sur un char-plateau, les cornes et les sabots étaient ornés de fleurs artificielles. Il était montré à la foule comme l'héritier des sacrifices traditionnels aux dieux païens". Les boeufs portaient des noms "Loraton", "Kilégra", "Férémuso", jeux de mots choisis par les carnavaliers. Ils étaient gardés par des personnes habillées en bouchers lors du défilé. Le boeuf gras devait être tué, dépecé et vendu le jour suivant le carnaval.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) | Jean Bruneau écrit "Monté sur un char-plateau, les cornes et les sabots étaient ornés de fleurs artificielles. Il était montré à la foule comme l'héritier des sacrifices traditionnels aux dieux païens". Les boeufs portaient des noms "Loraton", "Kilégra", "Férémuso", jeux de mots choisis par les carnavaliers. Ils étaient gardés par des personnes habillées en bouchers lors du défilé. Le boeuf gras devait être tué, dépecé et vendu le jour suivant le carnaval.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) |
| Traditionnnellement le nom du bœuf gras est désigné par les reines de Nantes ((La résistance, 21/02/1953)) |
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=== Liste des boeufs gras === | === Liste des boeufs gras === |
* 1953 : | * 1953 : |
* 1954 : Kornavan | * 1954 : Kornavan |
| * 1962 : Carnavril |
| * 1965 : Grozorro |
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==== Embrasement ==== | ==== Embrasement ==== |
Puisqu'en c'monde' tout passe." | Puisqu'en c'monde' tout passe." |
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* Chanson de la reine, paroles de E. Le Discorde, programme 1900 (air connu). Chanson audible sur la base dastumedia sous le nom de "La reine de la Mi-Carême" (1998) | * Chanson de la reine, paroles de E. Le Discorde, programme 1900 (air connu). Chanson audible sur la base dastumedia sous le nom de "La reine de la Mi-Carême" (1998). La chanson a été composée en 1897 par un E. Le Discorde sur un air connu. R. Bouthillier a composé un air, volontairement un peu pompier, dans l'esprit du genre puisqu'il ne trouvait pas l'air connu en question. Les couplets qui encadrent cette chanson sont tirés de deux chansons officiels du carnaval de 1939. Leurs airs ont été recueillis et harmonisés par Guihard (chef d'orchestre de la revue Delrue) et Aimé Delrue. ((Livret du CD "Nantes en chansons, tradition vivante de Bretagne 7", édité par DASTUM)) |
"Faut voir not' bon Nantes. | "Au carnaval de Nantes, là-haut, là-haut, |
| Au carnaval de Nantes, |
| Ceux qui s'embêtent sont des cochons, |
| La faridondaine, la faridon. |
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| Faut voir not' bon Nantes. |
Un jour tout à la joie, | Un jour tout à la joie, |
La foule exubérante, | La foule exubérante, |
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“Y'avait aussi Gueule de Bois, char d'l'ami Delru…u…e, Qui mettait tout l'monde en joie, En joie dans la ru…u…e, C'qui z'ont pas vu, les niguauds, c'est qu'tait la tête à Dubot, La belle aventure oh gué, la belle aventu…u…e”.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) | “Y'avait aussi Gueule de Bois, char d'l'ami Delru…u…e, Qui mettait tout l'monde en joie, En joie dans la ru…u…e, C'qui z'ont pas vu, les niguauds, c'est qu'tait la tête à Dubot, La belle aventure oh gué, la belle aventu…u…e”.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) |
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| * Auprès de ma blonde ((ouest france, 29/08/1954)) |
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| * La fortune recherchée au tour du Chat-Noir ((le populaire de l'ouest, 12/03/1954)) |
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| * Bon fromage ((le populaire de l'ouest, 12/03/1954)) ((3.3. Flyer Nantes tourisme, "Touristes... Visitez le pays Nantais", Organe du Syndicat d'initiative Loire-Atlantique, 1958, n°41)) |
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| * La marche de Kornovan ((la résistance, 27/03/1954)) |
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| * Pipo ((La résistance, 27/03/1954)) |
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| * Vieux refrain ((3.3. Flyer Nantes tourisme, "Touristes... Visitez le pays Nantais", Organe du Syndicat d'initiative Loire-Atlantique, 1958, n°41)) : |
| " Mardi-Gras / Ne t'en vas pas /I f'rons des crêpes / Et t'en auras." |
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| * Version locale de Malborough, créé lors de la cavalcade Malborough de la Mi-Carême 1806 ((3.3. Flyer Nantes tourisme, "Touristes... Visitez le pays Nantais", Organe du Syndicat d'initiative Loire-Atlantique, 1958, n°41) |
| " Malborough s'en va-t-en guerre / Mironton, Mironton, Mirontaine / Etc., etc..." / Ah, il fallait pas, il fallait pas qu'il aille / Ah ! il fallait pas, il fallait pas y aller !" |
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| * Refrain de la mariée ((3.3. Flyer Nantes tourisme, "Touristes... Visitez le pays Nantais", Organe du Syndicat d'initiative Loire-Atlantique, 1958, n°41)) |
| " La mariée avait promis / Un' chemise à son mari / Elle lui a pas donné / La jolie mariée / Et nous irons tous en chantant à Penhoët / Et nous irons tous en chantant / A Penhoët boire du vin blanc. |
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| * sans titre ((3.3. Flyer Nantes tourisme, "Touristes... Visitez le pays Nantais", Organe du Syndicat d'initiative Loire-Atlantique, 1958, n°41)) |
| " y a trois filles à Saint-Herblain / Laissons les rubis, les rubans voler / Ah ! Si papa savait ça, tralala. Il dirait ohé ! Il chanterait ohé ! / Philouète, Philouè-è-te / Bis' Tonton, t'auras sa galette / Ah ! Laissons-les passer les gars de la Granache ! / Oh et oh ! oh !oh ! et oh et oh ! oh ! oh ! oh ! / Oh et oh ! oh oh et ho et oh !" |
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==== Le coup de canon de lancement du carnaval ==== | ==== Le coup de canon de lancement du carnaval ==== |
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Le départ du cortège à été lancé par M.Marcel Bodin (président de la foire commerciale) puis M.Raoul Tessier (président de La Cloche), puis Roger Colas (une des "voix d'or" de La Cloche).(4) | Le départ du cortège à été lancé par M.Marcel Bodin (président de la foire commerciale) puis M.Raoul Tessier (président de La Cloche), puis Roger Colas (une des "voix d'or" de La Cloche).((Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes, Comité des fêtes et de Bienfaisance de Nantes, Nantes, 1984)) |
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| ==== La chanson des Gais Lu'Rond ==== |
| (sur l'air de Yaka Lélo, écrite en 1999) |
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| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, |
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| Allez on y va |
| On est toujours là |
| Pour faire la fiesta |
| On est les rois |
| Pour la bamboula |
| Vous n'avez pas le choix |
| Car les gais Lu'Rond sont toujours là |
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| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, |
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| Cher les Gais Lu'Rond y'a pas de pochtron |
| On se donne à fond |
| On est des bons |
| On a pas d'pognon |
| Donnez nous des ronds |
| Et un p'tit cochon |
| Pour les Gais Lu'Rond |
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| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, |
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| Voilà les nantais |
| On est pas tout frais |
| Mais on est les vrais |
| Les vrais Lu'Rond |
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| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, Les Gais Lu'rond, |
| Les Gais Lu'rond... |