| Les deux révisions précédentes
Révision précédente
Prochaine révision
|
Révision précédente
|
les_communautes [2021/11/25 12:20]
nemo [Liste des Reines des carnavaliers] |
les_communautes [2023/03/29 10:34] (Version actuelle)
nemo [Liste des Reines de Nantes] |
| ==== Liste des Reines de Nantes ==== | ==== Liste des Reines de Nantes ==== |
| |
| | * 1898 : reine des Lingères, madame Frenaud (nom de jeune fille : Marie Deniau), madame Clarisse Tabuteau et Germaine Kerdal ((La résistance, 25/02/1954)) |
| * 1912 : première "reine de beauté" élue qui prendra par la suite le nom de "reine de la Mi-Carême"((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) | * 1912 : première "reine de beauté" élue qui prendra par la suite le nom de "reine de la Mi-Carême"((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) |
| * 1947 : Première reine du carnaval contemporain, Marcelle Bouyssonnie, Christiane Becquet, Yvette Bourg | * 1947 : Première reine du carnaval contemporain, Marcelle Bouyssonnie, Christiane Becquet, Yvette Bourg |
| * 2019 : Laëtitia Baussay, Charlotte Chaussis, Emeline Lemoine | * 2019 : Laëtitia Baussay, Charlotte Chaussis, Emeline Lemoine |
| * 2020 : Voxane Nandal, Romane Artaud, Noa Moulin | * 2020 : Voxane Nandal, Romane Artaud, Noa Moulin |
| * 2021 : | * 2021 : Voxane Nandal, Romane Artaud, Noa Moulin |
| | * 2022 : Voxane Nandal, Romane Artaud, Noa Moulin |
| | * 2023 : Matiya Medjake, Andréa Plancke, Clara Déry |
| |
| ==== Portrait des Reines de Nantes ==== | ==== Portrait des Reines de Nantes ==== |
| * 2018 : Grichka Bogdanoff | * 2018 : Grichka Bogdanoff |
| * 2019 : Manou, dit Manou Ier | * 2019 : Manou, dit Manou Ier |
| * 2020 : Mathilde Moreau | * 2020 : Mathilde Moreau, dit Mathilde Iere |
| * 2021 : Mathilde Moreau | * 2021 : Mathilde Moreau, dit Mathilde Iere |
| | * 2022 : Mathilde Moreau, dit Mathilde Iere |
| | * 2023 : Philippe Corbou, dit Philippe II |
| |
| ==== Portraits de Rois du Carnaval ==== | ==== Portraits de Rois du Carnaval ==== |
| ===== Les Organisateurs ===== | ===== Les Organisateurs ===== |
| |
| * Aimé Delrue, président du comité des fêtes : né en 1902 à Armentières. Il arrive à Nantes en 1918 et quelques années plus tard, il ouvre une épicerie-droguerie Chaussée de la Madeleine. De son nord natal, il conserve le goût des grandes fêtes populaires. Ainsi, dès les années vingts, il devient l'animateur du quartier des Ponts (quartier aux frontières incertaines que l'on peut diviser en deux, de part et d'autre du pont de la Madeleine : d'un côté le quartier des rues Grande-Biesse et Vertet, de l'autre celui de la rue des Olivettes et de la chaussée de la Madeleine). A partir de ces années-là et jusqu'aux années cinquante, l'identité de ce quartier populaire et ouvrier, marqué par la pauvreté, s'exprime et se renforce au travers de nombreuses fêtes et animations organisées par Aimé Delrue et ses compères. Ceux-ci créent la "république des Ponts", dont le maire est Aimé Delrue et le président Alphonse Sinquin. Cette organisation fantoche est le cadre où prennent corps leur fantaisie et leurs délires. En 1933, Aimé Delrue crée la "fête du lait de mai". Cet évènement a certes une utilité sociale (les enfants pauvres du quartier peuvent boire gratuitement du lait ce jour-là), mais il est surtout le prétexte à une grande fête populaire attirant des centaines de Nantais, où la musique, la danse, et le muscadet ou le gros plant sont essentiels. L'autre grand rendez-vous du quartier, la annuelle des Ponts, se déroule le premier dimanche de septembre. Il s'agit d'une fête thématique avec lampions, guirlandes, baraques foraines, concert de la Musique municipale, concours sportifs burlesques, concours de chiens et chats du quartier, retraites aux flambeaux... Citons encore la fête des foins, la fête des blanchisseuses, la fête du muscadet... Les manifestations de la république des Ponts revêtent souvent une dimension charitable et paternaliste. Aimé Delrue es très populaire auprès des Pontenois et des nantais en général, à tel point qu'il est craint par les édiles locaux. L'imagination débridée d'Aimé Delrue s'exprime également dans le domaine du théâtre. Auteur, acteur et producteur, il crée en 1934 la revue du "Réveil nantais", qui concurrence celle de "La CLoche". Sa compagnie de comédiens amateurs (actuelle compagnie de Nelly Daviaud) obtient un franc succès. Enfin, AImé Delrue reste dans les mémoires nantaises celui qui parvient après-guerre à relancer la Mi-Carême à Nantes. En 1947, il devient président du Comité des Fêtes. Grâce aux diverses associations, en particulier celle des gens du Nord et des anciens prisonniers de guerre, les grosses têtes défilent de nouveau dans les rues de Nantes le jeudi et le dimanche. Depuis, chaque année, la Mi-Carême connaît un grand succès. Mais le décès d'Aimé Delrue en 1961 marque un tournant dans l'histoire de la Mi-Carême : les nantais deviennent de plus en plus spectateurs et consommateurs, de moins en moins acteurs. Aimé Delrue est resté dans les mémoires de nombreux Nantais. Il donne aujourd'hui son nom à une place et à un arrêt de tramway. ((Livret du CD "Nantes en chansons, tradition vivante de Bretagne 7", édité par DASTUM)) | * Aimé Delrue, président du comité des fêtes : né en 1902 à Armentières. Il arrive à Nantes en 1918 et quelques années plus tard, il ouvre une épicerie-droguerie Chaussée de la Madeleine. De son nord natal, il conserve le goût des grandes fêtes populaires. Ainsi, dès les années vingts, il devient l'animateur du quartier des Ponts (quartier aux frontières incertaines que l'on peut diviser en deux, de part et d'autre du pont de la Madeleine : d'un côté le quartier des rues Grande-Biesse et Vertet, de l'autre celui de la rue des Olivettes et de la chaussée de la Madeleine). A partir de ces années-là et jusqu'aux années cinquante, l'identité de ce quartier populaire et ouvrier, marqué par la pauvreté, s'exprime et se renforce au travers de nombreuses fêtes et animations organisées par Aimé Delrue et ses compères. Ceux-ci créent la "république des Ponts", dont le maire est Aimé Delrue et le président Alphonse Sinquin. Cette organisation fantoche est le cadre où prennent corps leur fantaisie et leurs délires. En 1933, Aimé Delrue crée la "fête du lait de mai". Cet évènement a certes une utilité sociale (les enfants pauvres du quartier peuvent boire gratuitement du lait ce jour-là), mais il est surtout le prétexte à une grande fête populaire attirant des centaines de Nantais, où la musique, la danse, et le muscadet ou le gros plant sont essentiels. L'autre grand rendez-vous du quartier, la annuelle des Ponts, se déroule le premier dimanche de septembre. Il s'agit d'une fête thématique avec lampions, guirlandes, baraques foraines, concert de la Musique municipale, concours sportifs burlesques, concours de chiens et chats du quartier, retraites aux flambeaux... Citons encore la fête des foins, la fête des blanchisseuses, la fête du muscadet... Les manifestations de la république des Ponts revêtent souvent une dimension charitable et paternaliste. Aimé Delrue es très populaire auprès des Pontenois et des nantais en général, à tel point qu'il est craint par les édiles locaux. L'imagination débridée d'Aimé Delrue s'exprime également dans le domaine du théâtre. Auteur, acteur et producteur, il crée en 1934 la revue du "Réveil nantais", qui concurrence celle de "La CLoche". Sa compagnie de comédiens amateurs (actuelle compagnie de Nelly Daviaud) obtient un franc succès. Enfin, AImé Delrue reste dans les mémoires nantaises celui qui parvient après-guerre à relancer la Mi-Carême à Nantes. En 1947, il devient président du Comité des Fêtes. Grâce aux diverses associations, en particulier celle des gens du Nord et des anciens prisonniers de guerre, les grosses têtes défilent de nouveau dans les rues de Nantes le jeudi et le dimanche. Depuis, chaque année, la Mi-Carême connaît un grand succès. Mais le décès d'Aimé Delrue en 1961 marque un tournant dans l'histoire de la Mi-Carême : les nantais deviennent de plus en plus spectateurs et consommateurs, de moins en moins acteurs. Aimé Delrue est resté dans les mémoires de nombreux Nantais. Il donne aujourd'hui son nom à une place et à un arrêt de tramway. ((Livret du CD "Nantes en chansons, tradition vivante de Bretagne 7", édité par DASTUM)) Il a participé pour la première au carnaval en 1920. Il faisait alors partie d'un groupe à cheval nommé "Oeil de faucon et son état major". L'année suivante, il a créé un char qui n'a jamais défilé car interdit par le comité des fêtes. Il s'agissait de "On mène une vie d'ange" ((l'écho de l'ouest, 20/03/1954)) |
| * Annick Le Ridant, présidente du comité des fêtes ((Michel, Pascal, De la Mi-Carême au carnaval de Nantes : la passion des carnavaliers de 1947 à 2010, PM Prod, Nantes, 2010)) | * Annick Le Ridant, présidente du comité des fêtes ((Michel, Pascal, De la Mi-Carême au carnaval de Nantes : la passion des carnavaliers de 1947 à 2010, PM Prod, Nantes, 2010)) |
| |
| * Pierre et James Herniou (chef d'orchestre et créateur de la garde royale((Michel, Pascal, De la Mi-Carême au carnaval de Nantes : la passion des carnavaliers de 1947 à 2010, PM Prod, Nantes, 2010)). Figure nantaise des années 1930 à 1960, Pierre Herniou était entré au service publicité de Presse Océan en 1946. Multi-instrumentaliste, il jouait dans l'orchestre de la revue La Cloche avec J'Aubernon et dans le Grand orchestre du théâtre Graslin. Il était chef de la musique royale des défilés de la Mi-Carême. C'était un ancien tambour-major de la musique du 68ème régiment d'Infanterie. A la mort de Pierre Herniou en 1969, son fils James devient tambour-major de la garde royale de Nantes. On le retrouve régulièrement à l'ouverture du défilé avec le lancé de canne.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) | * Pierre et James Herniou (chef d'orchestre et créateur de la garde royale((Michel, Pascal, De la Mi-Carême au carnaval de Nantes : la passion des carnavaliers de 1947 à 2010, PM Prod, Nantes, 2010)). Figure nantaise des années 1930 à 1960, Pierre Herniou était entré au service publicité de Presse Océan en 1946. Multi-instrumentaliste, il jouait dans l'orchestre de la revue La Cloche avec J'Aubernon et dans le Grand orchestre du théâtre Graslin. Il était chef de la musique royale des défilés de la Mi-Carême. C'était un ancien tambour-major de la musique du 68ème régiment d'Infanterie. A la mort de Pierre Herniou en 1969, son fils James devient tambour-major de la garde royale de Nantes. On le retrouve régulièrement à l'ouverture du défilé avec le lancé de canne.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) |
| * La fanfare des seize, créée en 1879 par Charles Cassard.((Stéphane Pajot, Personnages pittoresques de Nantes et Loire-Atlantique, Mémoire et racines, Editions d'Orbestier, 1999)) | * La fanfare des seize, créée en 1879 par Charles Cassard.((Stéphane Pajot, Personnages pittoresques de Nantes et Loire-Atlantique, Mémoire et racines, Editions d'Orbestier, 1999)) |
| | * 1893 : les enfants des ponts, les greloteux, la fanfare de Rezé, les enfants de Doulon et l'harmonie de Doulon ((la résistance, 19/02/1953)) |
| | * 1953 : Boussay et Clisson en costume de meunier, bigophones et musiciens de Trentemoult habillés en vert foncé, la musique de Monnière habillée en marin, la Concorde de Nantes habillée en arlequins et Pierrots, l'harmonie de Gutenberg, les musiques de Haute-Goulaine, les musiques de Saint-Philbert-de-Granlieu, les musiciens de la Saint-Médard de DOulon habillés en mexicains, les trompettes de la victorieuse de Rezé, les trompettes de l'écho de saint-sébastien et les cors de Couëron + les gilles de Jemmapes. ((ouest france 13/03/1953)) |
| | * 1954 : les musiciens de Saint-Julien-de-Concelle déguisés en marin |
| |
| |
