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 ====== XVIIIe ======
-  * Au 18ème siècle, le bal se déroulait à la salle du Bignon Lestar.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))) Les bals masqués se déroulent aussi dans la salle du chapeau rouge et palais de la Bourse.Les jeux font fureur pendant le carnaval. en particulier ceux du pharaon, du trente-quarante et des dés.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
+  * Au 18ème siècle, le bal se déroulait à la salle du Bignon Lestar.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))) Les bals masqués se déroulent aussi dans la salle du chapeau rouge et palais de la Bourse.Les jeux font fureur pendant le carnaval. en particulier ceux du pharaon, du trente-quarante et des dés.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998)) Au 18ème siècle, les blas masqués qui avaient le plus de succès se tenaient à la salle du Bignon Lestard, au coin des actuelles rues Contrescarpe et Rubens, avant de se transporter au nouveau théâtre Graslin inauguré en 1788. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996))
   * 1722 : un juge de police interdit à nouveau le port de l'épée à ceux qui n'en ont point la faculté, et notamment aux étudiants et aux personnes masquées pendant le carnaval.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * 1729 : une lettre de Gérard Mellier, alors maire de Nantes, indique que des bals masqués ont étés donnés pendant la période du carnaval salle du Bignon-Lestard.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Apparition des bals masqués à Nantes.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Une lettre du maire (Gérard Méllier) atteste que le premier bal masqué à Nantes a lieu lors du carnaval de février cette année là.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
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 ====== XIXe ======
-  * XIX : introduction des spectacles et attractions.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
+  * XIX : introduction des spectacles et attractions.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Au XIXème siècle, on aménage un parquet de dix-sept tonnes sur les fauteuils du théâtre Graslin et le bal y a lieu tous les mercredis, de l'Epiphanie au mardi gras, quelles que soient les circonstances. En période d'inondation ou de guerre, les bals deviennent des fêtes de charité destinées à venir en aide aux populations meurtries. Rien n'arrête le carnaval nantais. La cavalcade elle-même composée de jeunes gens à cheval, travestis et masqués, pénètre dans la salle et en fait le tour. Dehors on se livre aux batailles d'oranges qui font rage pendant tout le XIX siècle avant de faire place à celles, plus pacifiques, de pétales de fleurs et de confetti aujourd'hui. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996))
   * 1800 : nouvelle autorisation pour la réalisation de quelques bals masqués dont le quart de la recette ira au Bureau de la Bienfaisance.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * Au 19ème siècle, les fêtes du carnaval se tiennent juste après Noël (de l’épiphanie jusqu’au mercredi des Cendres). Les salles du Chapeau Rouge et du Bignon Lestar cèdent leur place au théâtre Graslin. Toutes sortes de festivités se déroulent au théâtre : danse, toboggan, cavalcade dans la salle (= cortège de personnes à cheval, travesties et masquées).((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
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   * 1845 : une société de jeunes ouvriers nantais se fait remarquer en exécutant une danse dite indienne.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * 1851 à 1885 : les batailles d'oranges font l'objet d'interdits municipaux. Les gérants des cafés se plaignaient de demandait le remboursement de leur vitrine cassée.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
-  * 1850 : La cavalcade évoque un événement historique : l'entrée de Louis II et Anne de Bretagne à Nantes.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
+  * 1850 : La cavalcade évoque un événement historique : l'entrée de Louis II et Anne de Bretagne à Nantes.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Dans les années 1850, on se travestit beaucoup à Nantes car tous les prétexte sont bons : bals costumés, fête de quartier, soirée privée et surtout carnaval ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996))
   * 1858 : dernière bataille d'orange sur la place Graslin((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
   * Les déguisements paraissent plus rares.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
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   * 1867 : sur la place Graslin environ 3000 oranges auraient étés jetés pendant la bataille sans compter les pommes, trognons de choux, patates, etc. On estime que sur tout le trajet ce seraient environ 40 000 oranges qui auraient étés jetées.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * 1869 : au "grand cercle de la place Graslin" il y a eu pour plus de 100 francs de vitres cassées et les pavés étaient jonchés de débris.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) Le maire interdit les batailles d'oranges.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
+  * 1970 : Après la guerre de 70 , le débordement des fêtes et les réjouissances de la paix retrouvée redonnent un nouveau lustre aux fêtes du carnaval dont les nantais sont particulièrement friands depuis des temps immémoriaux.A l'époque, un peu comme à Venise, elles durent plusieurs semaines, depuis l'épiphanie jusqu'à Caramentrant, c'est-à-dire au mardi gras. Et ce ne sont que des festivités, bals, défilés, cavalcades qui se succèdent avec un élément constant : le déguisement et surtout le masque. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996))
   * 1872 : premier concours de travestissement dans un bal masqué à Nantes.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
   * 1879 : les journaux évoquent les défilés de voitures et de masques. De plus en plus de jeunes enfants participent. Les oranges continuent à jouer un rôle important dans la fête. Lors du Mardi Gras la devanture du café de France est enfoncée à cause des batailles d'oranges malgré une grille protectrice. Les propriétaires demandent à se faire rembourser. Le maire se fâche et menace de supprimer les cavalcades du Mardi Gras et et de la mi-carême si les batailles continuent. Il modifie l'itinéraire du défilé.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * Date à trouver ? : oranges remplacées par confettis et serpentins.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1880 à 1900 : les calèches sont remplacées par des chars en carton-pâte.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
-  * 1880 : la mascarade équestre est devenue un cortège cavalcade. Le jour du Mardi Gras, pleuvant averse, une autorisation est demandée au maire pour que le jour du carnaval soit déplacé à la mi-carême.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Apparition des deux premiers chars tirés par des chevaux.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))
+  * 1880 : la mascarade équestre est devenue un cortège cavalcade. Le jour du Mardi Gras, pleuvant averse, une autorisation est demandée au maire pour que le jour du carnaval soit déplacé à la mi-carême.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Apparition des deux premiers chars tirés par des chevaux.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) Les festivités du carnaval vont redoubler de succès avec la création de défilés tels que nous les connaissons, deux aux rameaux et au mardi gras et un supplémentaire à la mi-carême. les premiers chars apparaissent et, avec eux, les grosses têtes. La maison Peignon se met à en produire dans le même esprit que les masques, mais ce sont toujours ceux-ci les plus appréciés. ((23. Philippe Hervouët, "Les étonnants masques de la collection Peignon", in La revue 303, Arts, recherches et créations, 1996))
   * 4 mars 1880 : premier char véritablement carnavalesque : celui des blanchisseuses. Election de leur [[reines|reine]] qui incarne l’institution, elle devient par la suite [[reines|reine]] du carnaval puis de mi-carême.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Le public [[chants|chante]] en choeur "La crème des travailleurs, C'est les ou, c'est le z'ou, (bis), C'est les ouvrier tanneurs". Le premier magistrat accepte de décaler le défilé au jour de Mi-carême et déclare que ce sera un jour férié. La cavalcade suit son itinéraire habituelle (les quais, la place royale, la crue Crébillon, la place Graslin, le boulevard Delorme et la rue du Calvaire. En tête de ligne on retrouve le char des blanchisseuses (sur lequel des hommes sont déguisés en blanchisseuses) et le bateau des Régatos. Ce sont les deux premiers chars carnavalesques. Les oranges sont jetées en masse. Des danses se déroulent jusqu'à 5 heure de matin au théâtre de la renaissance, à Graslin, aux Champs Elysée (avenue Allard), aux Folies Nantaises (rue de Gigant) à l'Alcazar (rue de la Galissonnière).((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * 1880 : le char des blanchisseuses est en première ligne.((Livret du CD "Nantes en chansons, tradition vivante de Bretagne 7", édité par DASTUM))Premier défilé de la Mi-Carême (( Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995 ))
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   * 1896 : le 15 février il y a un grand bal à la préfecture. Lors des défilés 50 000 étrangers à Nantes participent. Les batailles d'oranges sont remplacées par des batailles de confettis et de serpentins. 43 tombereaux de confettis sont retirés des rues.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les défilés se déroulent les 16, 17 et 18 février. Le carnaval se déroule sous la pluie. On tire des pièces d'artifice du char du [[roi_carnaval|roi]] et on lance des chandelles romaines d'une civière. Le cortège du [[boeuf_gras|boeuf gras]] fait sa réapparition. Le boeuf était nommé S.M. Francis. Cette année, des marchands ont ramassé le surplus de confettis à terre pour les revendre le lendemain. Des bals publics ont lieu cours de la République, au théâtre de la Renaissance et au grand théâtre. Dans ce dernier le président du comité des fêtes (M. Ganachaud) apparait en costume de veau en blanquette avec du persil dans les oreilles. Le vendredi 13 mars, lors de la Mi-Carême, les membres du comité des fêtes marchent en tête du défilé. Ils sont obligés de repousser le public pour passer. Il est décidé de demander un fort piquet de cavalerie pour l'année suivante. Les reines sont toujours représentantes des blanchisseuses.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) On élit la première reine des blanchisseuses (Marue Guillotteau, ((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))).((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
   * 1897 : Les défilés se déroulent le 28 février et les 1 et 2 mars. Le carnaval se déroule sous la pluie et la tempête. Le bal a lieu au théâtre Graslin le samedi soir 28 février. Il n'y a pas de bal cours de la République. Création de la tombola du [[boeuf_gras|boeuf gras]].((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)). Une blanchisseuse de Barbin, des bords de l'Erdre, est élue reine de la Mi-Carême.((Livret du CD "Nantes en chansons, tradition vivante de Bretagne 7", édité par DASTUM)) Les artistes qui illustrent le programme du Clou réalisent également les affiches du carnaval et de la mi-carême. C'est le cas d'Alexis de Broca. (( Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995))
-  * 1898 : Le comité des fêtes se dissout. L'administration n'a rien organisé. Seul les bals masqués se déroulent. Un comité est formé 14 jours avant la Mi-Carême. Le président est M. Chabas. Des dragons ouvrent le défilé. Apparition des reines des lingères en costume Louis XV. Les reines des blanchisseuses sont en costumes Charles IX.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Lafont et ses amis démissionnent. Le défilé de mardi gras n'a pas lieu. (( Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995))
+  * 1898 : Le comité des fêtes se dissout. L'administration n'a rien organisé. Seul les bals masqués se déroulent. Un comité est formé 14 jours avant la Mi-Carême. Le président est M. Chabas. Des dragons ouvrent le défilé. Apparition des reines des lingères en costume Louis XV. Les reines des blanchisseuses sont en costumes Charles IX.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Lafont et ses amis démissionnent. Le défilé de mardi gras n'a pas lieu. (( Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995)) première fois que les lingères de Nantes élisent une reine ((La Résistance, 25/02/1954))
   * 1899 : Une loterie du [[boeuf_gras|Boeuf Gras]] est autorisée.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Une opposition s'est formée à la constitution du comité des fêtes. Les dragons ouvrent le défilé. Vient ensuite le char du [[boeuf_gras|boeuf gras]], précédé de 200 garçons bouchers en costumes de lansquenets et de gaulois (fournis par la [[savoir-faire:maison-peignon|maison Peignon]]). La ville a oublié de faire sabler les rues montantes ce qui crée des difficultés sur le parcours des chars. M. de Amodo (rédacteur de l'Illustration) réalise plusieurs dessins du carnaval de Nantes. La soirée du lundi il y a une représentation au théâtre de la Renaissance de "Princesse d'Auberge". Le boeuf figure parmi les acteurs au deuxième acte. Le tirage au sort de la tombola du [[boeuf_gras|boeuf gras]] a lieu lors du troisième acte. En raison du mauvais temps, le défilé du mardi est repoussé au dimanche. ((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) l'autorité municipale donne son appui au comité fondé par les commerçants, et les concours d'affiches et de programmes se multiplient.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
   * Fin 19ème : intégration des fanfares et harmonies des villages alentours aux festivités
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   * Début 20ème : utilisation du grillage et du plâtre pour fabriquer les chars.Léon Maussion était le seul à utiliser du carton. Les chars étaient tirés par des boeufs et des chevaux dont les sabots étaient décorés à la peinture dorée ou argentée. Les chars ne faisaient pas plus de 4m50 de hauteur (témoignage Roger Maussion, président honoraire du comité des fêtes).((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
-  * 1901 : Pas de comité, ni de carnaval. Seul les particuliers font quelques chars. Le [[boeuf_gras|boeuf gras]] s'appelle d'Artagnan.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
+  * 1901 : Pas de comité, ni de carnaval. Seul les particuliers font quelques chars. Le [[boeuf_gras|boeuf gras]] s'appelle d'Artagnan.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Il faut noter que cette année là, le défilé rassemblait des chars, des voitures fleuries, des voitures transformées, des groupes, des individuels et des enfants. ((Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995))
   * 1902 : Il n'y a plus de comité des fêtes, ni de carnaval faute de subventions des commerçants. Il n'y a pas de défilé. Il y a seulement quelques travestis dans la ville. Il y a un bal cours de la République.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
   * 1903 : Même situation que l'année précédente. Un comité provisoire est formé sous le nom de "Société des fêtes nantaises".((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
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   * 1910 : Apparition dans le défilé pour la première fois des [[reines|reines]] de Nantes.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 6, 8 février et 3 mars. Le boeuf s'appelle Quo Vadis. Première apparition des [[reines|reines]] de Nantes dans le défilé. Elles trônent dans un temple Trianon. Les reines des blanchisseuses sont quatre. Un défilé est organisé à l'occasion d'une fête à la gloire de la Bretagne.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
   * 1911 : La Mi-Carême est présidée par les [[reines|Reines]] de Nantes, les traditionnelles reines des Blanchisseuses, de la Nouveauté, des Midinettes et de l'Alimentation. Pour la première fois les [[reines|reines]] sont reçues pour la Municipalité Nantaise le samedi soir.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 26 février et 23 mars. Un comité provisoire est fondé en février sous les auspices de la municipalité. Le président est M. Eluere. Le boeuf s'appelle Bonbance. Une partie de la maison du char de la charité s'écroule rue Thiers. Les [[reines|reines]] de Nantes, des blanchisseuses, des Midinettes et de l'Alimentation participent au défilé. Pour la première fois, les [[reines|reines]] sont reçues par la municipalité le samedi soir (avant elles étaient reçues par les étudiants).((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Première reine de beauté. Pour la première fois, elle défile sur un char.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) Personne pour organiser les fêtes. Début février la municipalité fait appel aux membres des anciens groupements. Monsieur accepte la présidence d'un comité provisoire. Les efforts sont surtout portés sur la Mi-Carême faute de temps.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
-  * 1912 : Les dates sont les 18, 20 février et 19 mars. Le char "Les symphonies de l'âtre prend feu au départ.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
+  * 1912 : Les dates sont les 18, 20 février et 19 mars. Le char "Les symphonies de l'âtre prend feu au départ.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Une seule reine de beauté est élue. ((Annie Ollivier, Le carnaval à Nantes, in "Le rêve d'une ville : Nantes et le surréalisme, Le rêve", musée des beaux arts de Nantes, bibliothèque municipale de Nantes, 1994-1995)) Le titre de reine de la Mi-Carême remplace celui de la reine des blanchisseuses ((article de journal "la saga du carnaval  de Nantes à Montréal" , archive conservée par les Gais Lu'Rond Nantais))
   * 1913 : Un char représentant un tramway est tiré par quatre chevaux : c'est l'année où le tramway électrique va remplacer le tramway à vapeur.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 1, 3 et 27 février. La reine du commerce est sur un char représentant un dragon surmonté d'un aigle. La reine des blanchisseuses ferme le cortège. La Mi-Carême est marquée par la grève des garçons de café.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) La [[reines|reine]] du carnaval est seule souveraine car sa majesté Carnaval disparaît pour un long moment. Les rites qui entourent la majesté carnaval disparaissent en même temps (défilés de masques, obsèques du mannequin).((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Monsieur Jumel est appelé à la présidence du comité qui passe du statut provisoireà définitif.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
   * Avant 1914 : Les chars sont tirés par des boeufs ou des chevaux. Il arrive qu'on ai recours à ceux des pomppes funèbres pour emmener le [[construction_des_chars|char]] des [[reines|reines]]. En général ce sont les transports Grandjouan, les maisons Renaud, Delrue ou des brasseries de la Meuse qui fournissent les attelages.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Première [[reines|reine]] du carnaval choisie par les ouvrières de la manufacture des Tabacs. On compte une dizaine de reines avec des représentantes des blanchisseuses, des couturières, des bijoutières, des lingères...((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))
   * 1914 : mise en sommeil du carnaval.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Le carnaval se déroule le 22 février et la Mi-Carême le 19 mars. Un char a pour sujet "Les éprouvés de la vie chère".((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Pour la première fois un tracteur automobile est utilisé pour tirer les chars.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Les dates sont les 22 février et 19 mars. Le [[boeuf_gras|boeuf gras]] s'appelle Tango. La [[reines|reine]] est une employée de la manufacture des Tabacs. Pour la première fois, un corso est organisé place Graslin. La voiture fleurie nommée "Pâques Fleuries" réalisée par monsieur et madame Thomas, remporte le grand prix d'honneur, le Ier prix des voitures fleuries et le Ier prix d'attelage.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) La coutume veut que chaque carnvalier et groupe se fasse prendre en photo pour un concours du plus beau déguisement.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) Pour la Mi-Carême il y a une [[reines|reine]] des reines et 8 autres majestés (commerce, tabacs, blanchisseuse, bijouterie, couturière et lingère). Les étudiants reprennent la tradition.((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
   * Après 14/18 : tracteurs automobiles font leur apparition.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
-  * 1920 : des groupes d’animateurs indépendants rentrent librement dans le cortège (troupes de théâtre et de revues connus : La revue de la cloche, Le réveil nantais).((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Le 30 janvier, le maire autorise la reprise des fêtes du Carnaval mais interdit les jets de confettis et serpentins. La Mi-Carême a lieu un dimanche au lieu d'un jeudi pour ne pas ralentir l'effort économique.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Reprise du carnaval et de la Mi-Carême après la Première Guerre Mondiale. Par respect pour les familles endeuillées les jets de confettis et les serpentins sont interdits.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Les dates sont les 16 février et 14 mars. Le 3à janvier le maire autorise la reprise des fêtes du carnaval mais interdit les jets de confettis et de serpentins. La société des tambours et clairons de CHantenay défile sous la nom "Les rescapés du Landru". La Mi-Carême a lieu un dimanche au lieu d'un jeudi pour ne pas ralentir l'effort économique. Il y a Cinq [[reines|reine]]s.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
+  * 1919 : l'association des étudiants reprend la tradition et organise les fêtes carnavalesques ((la résistance, 17/02/1953))
-  * 1921 : La musique du 65ème d'infanterie ouvre le défilé. Les poilus sont couverts de fleurs par les spectateurs.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 6,8 février et 3 mars. La musique du 65ème d'infanterie ouvre le défilé. A l'entrée des cours Cambronne (où se déroule le corso) un énorme panneau représente Madelon dansant avec deux poilus. Le public gène la circulation du défilé.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Reprise du comité des fêtes par le Syndicat d'initiative.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Le syndicat d'initiative reprend la suite de l'association des étudiants. Il crée une commission des fêtes((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998))
+  * 1920 : des groupes d’animateurs indépendants rentrent librement dans le cortège (troupes de théâtre et de revues connus : La revue de la cloche, Le réveil nantais).((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Le 30 janvier, le maire autorise la reprise des fêtes du Carnaval mais interdit les jets de confettis et serpentins. La Mi-Carême a lieu un dimanche au lieu d'un jeudi pour ne pas ralentir l'effort économique.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Reprise du carnaval et de la Mi-Carême après la Première Guerre Mondiale. Par respect pour les familles endeuillées les jets de confettis et les serpentins sont interdits.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Les dates sont les 16 février et 14 mars. Le 3à janvier le maire autorise la reprise des fêtes du carnaval mais interdit les jets de confettis et de serpentins. La société des tambours et clairons de CHantenay défile sous la nom "Les rescapés du Landru". La Mi-Carême a lieu un dimanche au lieu d'un jeudi pour ne pas ralentir l'effort économique. Il y a Cinq [[reines|reine]]s.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Dans le défilé carnavalesque il n'y a qu'un char et un groupe à cheval (dont faisait partie Aimé Delrue) nommé "Oeil de faucon et son état major" ((l'écho de l'ouest, 20/03/1954))
+  * 1921 : La musique du 65ème d'infanterie ouvre le défilé. Les poilus sont couverts de fleurs par les spectateurs.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 6,8 février et 3 mars. La musique du 65ème d'infanterie ouvre le défilé. A l'entrée des cours Cambronne (où se déroule le corso) un énorme panneau représente Madelon dansant avec deux poilus. Le public gène la circulation du défilé.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”)) Reprise du comité des fêtes par le Syndicat d'initiative.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Le syndicat d'initiative reprend la suite de l'association des étudiants. Il crée une commission des fêtes((Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais, Impr. armoricaine, Nantes, 1930 (rééd. Coiffard, Nantes, 1998)) Le caranval de Nantes est pris en main par le comité des fêtes du syndicat d'initiative avec la collaboration de l'association des étudiants nantais sous la présidence d'honneur du préfet, du maire, du général commandant de la XI région ((la résistance, 17/02/1953))
   * À partir de 1922 : les chars connaissent une richesse extraordinaire, de plus en plus de char sont construits pour toutes occasions (kermesses, fête de quartier, fêtes ….((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Pour la première fois la foule accepte le principe d'une colonne montante et descendante pour faciliter le circulation dans la rue Crébillon.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
   * 1922 : Les dates sont les 26, 28 février et 28 mars. Le [[boeuf_gras|boeuf gras]] s'appelle Gros sel Ier. Pour la première fois la foule accepte de respecter un sens unique de circulation. Il neige lors de la Mi-Carême. La mairie reçoit à nouveau les [[reines|reine]]s.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
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   * Jusqu’en 1939 : les défilés avaient lieu le dimanche et le mardi gras. Un troisième défilé, celui de la mi-carême, était organisé trois semaines plus tard (sorte de fête du printemps).((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1939 : Aimé Delrue annonce les nouveautés pour redynamiser le carnaval : fanfares, travesties, char du bœuf gras décoré. Les [[reines|reine]]s de la mi-carême sont élues par un jury célibataire de moins de 30 ans.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) L'élection des [[reines|Reine]]s a lieu au cours d'un bal chez Mauduit. Le syndicat d'initiative se rend compte que le carnaval a veillit et décide pour le rajeunir de faire appel au Maire des Ponts, Aimé Delrue. La guerre met un terme au projet((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Les dates sont les 19, 21 février et 16 mars. Le [[boeuf_gras|boeuf gras]] s'appelle Sabodor.((H. Bouyer, G. Grenet, R. Maussion, Quelques notes sur “Le carnaval de Nantes” de 1896 à 1939, Comité des fêtes de Nantes (complément au livre “Le carnaval de Nantes en 500 cartes postales et photographies anciennes”))
+  * 1939-40 : pendant l'occupation un officié allemand a trouvé dans les caves du château des caisses contenant des chemises rouges et des drapeaux anglais. Les chemises servaient aux hommes qui conduisaient le char de la reine et les drapeaux à décorer les rues lors des manifestations franco-britanniques. L'officier n'y a pas cru et il a fait enlever les caisses suspectes qui contenaient la plupart des archives du S.I.N.R ce qui causa leur destruction. ((la résistance, 17/02/1953))
   * 1946 : pour la 7 fois le carnaval n’a pas lieu. Aimé Delrue demande au syndicat d’initiative de faire la mi-carême. Suite à un refus, il monte le comité des fêtes de nantes.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Sous l'impulsion d'Aimé Delrue, quelques carnavaliers se réunissent le 23 avril pour créer un comité des fêtes autonome sous l'appellation de "Comité des fêtes et de Bienfaisance de Nantes". ((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
-  * 1947 : Aimé Delrue organise son premier carnaval qui démarre boulevard d’Albi, Plus question de deux défilés (un à mi-carême et l’autre à carnaval), un seul à la mi-carême qui se déroule sur deux jours.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Les statuts du Comité des fêtes et de bienfaisance de Nantes sont déposés en préfecture le 29 mai. Le jeudi 13 mars le défilé de la Mi-Carême part du rond-point de Rennes. Il emprunte les rues du Calvaire, Crébillon...((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) La plupart des chars sont construits sur des remorques de l'armée américaine. Selon Roger Maussion avec trois remorques ont faisait deux plateaux. Le [[construction_des_chars|char]] des [[reines|reine]]s est mal conçu et se casse.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Le temps était tellement exécrable que mademoiselle Bouyssonnie a attrapé une congestion pulmonaire. Les brassards des hommes du comité des fêtes déteignent sur leurs vestes. Arrivé au pont Morand, le [[construction_des_chars|char]] des [[reines|reine]]s offert par le café Houdet, se brise en deux et s'effondre.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))
+  * 1947 : Aimé Delrue organise son premier carnaval qui démarre boulevard d’Albi, Plus question de deux défilés (un à mi-carême et l’autre à carnaval), un seul à la mi-carême qui se déroule sur deux jours.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Les statuts du Comité des fêtes et de bienfaisance de Nantes sont déposés en préfecture le 29 mai. Le jeudi 13 mars le défilé de la Mi-Carême part du rond-point de Rennes. Il emprunte les rues du Calvaire, Crébillon...((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) La plupart des chars sont construits sur des remorques de l'armée américaine. Selon Roger Maussion avec trois remorques ont faisait deux plateaux. Le [[construction_des_chars|char]] des [[reines|reine]]s est mal conçu et se casse.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Le temps était tellement exécrable que mademoiselle Bouyssonnie a attrapé une congestion pulmonaire. Les brassards des hommes du comité des fêtes déteignent sur leurs vestes. Arrivé au pont Morand, le [[construction_des_chars|char]] des [[reines|reine]]s offert par le café Houdet, se brise en deux et s'effondre.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) La construction des chars est réalisée par des équipes de bénévoles sur des plateaux mis à leur disposition par des entreprises nantaises et pouvant rouler sur les pavés de nantes (( article de journal "la saga du carnaval de Nantes à Montréal", archive conservée par les Gais Lu'Rond Nantais))
   * 1950 : Point de départ du défilé rue de Lamoricière. Les chars sont tirés par des tracteur et des chevaux.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL)) Le char du [[roi_carnaval|roi]] carnaval est précédé par la garde républicaine.((Le carnaval de Nantes, INA : https://www.ina.fr/video/AFE02014834/le-carnaval-de-nantes- video.html, journal Les actualités françaises, 23 mars 1950))
   * 1951 : chansons populaires lors du carnaval : « notre belle mi-carême » « Carnaval c’est toi que j’aime » « confetti » « féérie ».((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
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   * avant 2nd guerre : le cours St-Pierre et St-André étaient utilisés pour le rassemblement.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 2nd guerre : mise en sommeil du carnaval.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
+  * 1953 : participation des gilles au défilé. Défilé du jeudi beaucoup critiqué à cause d'une heure de retard au départ et du manque de participation notamment. Le retard est expliqué par le comité des fêtes par le fait que les chars ne sont pas arrivés à tant à cause d'un manque de moyen de tractions. Défilé du dimanche a eu beaucoup de succès. ((ouest france 13/02/1953)) Il y a moins de voitures dans la caravane publicitaire. On en compte une cinquantaine cette année au lieu de 130 l'année précédente. ((ouest france 13/03/1953)) Mise à disposition de trains spéciaux par la SNCF pour faciliter la venue du public lors du défilé ((La résistance, 06/03/1953))
   * 1955-56 : fin de l'utilisation du plâtre pour la construction des chars. Il est remplacé par le carton et le polystyrène expansé. Apparition de la technique du moulage pour reproduire en plusieurs exemplaires.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1957 : La Mi-Carême de Nantes est le premier défilé carnavalesque de France ((Tourisme et travail, revue mensuelle des loisirs populaires, n°91, mars 1957))
   * 1958 : Fête organisée pour le dernier voyage du tramway nantais.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))La garde royale qui précède le char du [[roi_carnaval|roi]] est composée de 160 exécutants. Plus de 160 groupes et chars divers. Messieurs Delrue et Pignon ont conçu un char sur le thème du planché de vaches.Plusieurs milliers de participants. Défilé le dimanche. Un chat sur le thème du Chat Potté. les groupes font des farandoles entre les chars.Trajet entre la gare d'Orléans et la place Viarme.600 [[grosses_tetes|grosses têtes]].((Cortège de la mi carême, https://www.ina.fr/video/AFE00001881/cortege-de-la-mi-careme-video.htm,journal des actualités françaises, 19 mars 1958))
+  * 1960 : à partir de cette décennie le carnaval devient un spectacle, la  foule est plus statique (( article de journal "la saga du carnaval de Nantes à Montréal", archive conservée par les Gais Lu'Rond Nantais))
   * 1950-60 : Changement du comportement la foule qui devient spectatrice et non plus actrice du carnaval. Multiplication des fanfares((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1961: Aimé Delrue décède.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1955 à 1976 : Période d'activité de la garde royale. Créée par Thierry Hiernou, elle regroupe plusieurs fanfares de quartier (jusqu’à 140 musiciens). Elle précède le [[construction_des_chars|char]] de la [[reines|reine]].((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
   * 1960-70 : [[construction_des_chars|Char]] des [[reines|reine]]s de plus en plus complexes et haut.((HERVOUET, Philippe, réal., comment. ; REBY Jacques, voix, Carnavals et mi-carêmes [Images animées] : Nantes à travers la fête : 1922-1995, Nantes : Association pour la mémoire cinématographique de Nantes [prod.], cop. 1991 ; Nantes : Société nantaise d'éditions et de réalisations [distrib.], 1998 (DL))
+  * 1962 : première fois que le grosses têtes défilent avec des culottes (( Presse Océan, Nantes, 30/03/1962, p.12. "De la Petite Hollande à la Gare d'Orléans, des chars et des grosses têtes tels qu'on n'en avait jamais vus, ont apporté au Défilé carnavalesque un éclat exceptionnel."))
   * 1964 : la mi-carême symbolise le re-nouveau du printemps.((Mi carême à Nantes, https://www.ina.fr/video/RYC9710275028/mi-careme-a-nantes-video.html, télé ouest panorama, 07 mars 1964))
   * 1968 : Jocelyne (20 ans, employée en ?) est élue [[reines|reine]] de Nantes. Eliane (21 ans, experte comptable chez un négociant en vin) et Josiane (18 ans, vendeuse d'articles de fête) sont élues demoiselles d'honneur. Le président du comité des fêtes est Jacques Naud (?). 5000 participants, 40 musiques, 152 [[grosses_tetes|grosses têtes]], 21 chars. Le choix des candidates au titre de [[reines|reine]] est déterminé par des critères tels que : la moralité, la présentation, le sourire, la tenue, le maquillage et la sympathie.((Préparation du carnaval de Nantes, https://www.ina.fr/video/RXF06049472/preparation-du-carnaval-de-nantes-video.html, télé ouest panorama, 15 février 1964))
   * *1970 : Dernière année de l'élection des [[reines|reine]]s au théâtre l'Apollo.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))
-  * 1971 : le comité des fêtes décide d'imposer un thème annuel.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Les [[reines|reine]]s de la Mi-Carême sont aussi reine des Floralies.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004))
+  * 1971 : le comité des fêtes décide d'imposer un thème annuel.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Les [[reines|reine]]s de la Mi-Carême sont aussi reine des Floralies.((Pajot Stéphane, Bons baisers de Nantes, Photos, écrits et confettis…, Editions d’Orbestier, 2004)) Début de la présidence de Patrick Fignon ((Presse océan, 01/02/1995, Comité des fêtes : Patrick Fignon quitte la présidence"))
   * 1982 : le carnaval des enfants voit le jour. C'est le premier défilé carnavalesque des enfants en France. il est accompagné de petits chars, de musique, et de plus de 5 000 enfants déguisés ou maquillés. Un petit prince et une petite princesse ouvrent le défilé sur un char.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
   * 1985 : Le comité des fêtes adopte le mot carnaval plutôt que Mi-Carême. Le but est de facilité la promotion au plan national. Le mot Mi-Carême est typiquement nantais.((Stéphane Pajot, Personnages pittoresques de Nantes et Loire-Atlantique, Mémoire et racines, Editions d'Orbestier, 1999))
   * 1986 : Sous l'influence du monde du commerce et des entreprises, la municipalité décide que le jeudi de la Mi-Carême ne pourrait plus être férié et qu'il fallait trouver une autre date pour le défilé.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
+  * 1987 : début de l'utilisation du polystyrène dans la construction des chars (( article de journal "la saga du carnaval de Nantes à Montréal", archive conservée par les Gais Lu'Rond Nantais))
   * 1988 : L'appellation Mi-Carême disparaît au bénéfice de Carnaval pour tous les défilés.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
   * 1989 : le comité des fêtes a remplacé l'appellation mi-carême par carnaval pour des raisons médiatiques et promotionnelles. "Il fallait, dit-on, réagir. La mi-carême devenait l'occasion de débordements vindicatifs et de batailles rangées [...] Apeurées, les familles désertaient les rues, le jour du défilé".((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
   * 1990 : ce ne sont plus les fanfares locales qui contribuent à l'animation musicale de la fête, mais des groupes de musiciens d'autres régions, voir d'autre pays. ((Masson, Cartier, Le Saout, Retière, Suteau, Sociologie de Nantes, Collection repères, Edition La découverte, Paris, 2013))
-  * 1991 : Il était prévu de défiler le jeudi 7 mars, le dimanche 101 mars et en nocturne le 27 avril. Les événements de la guerre du Golfe ont modifiés ces projets et après annulation dans un premier temps, les défilés sont organisés le dimanche 21 avril et le samedi suivant en nocturne. ((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
+  * 1991 : Il était prévu de défiler le jeudi 7 mars, le dimanche 101 mars et en nocturne le 27 avril. Les événements de la guerre du Golfe ont modifiés ces projets et après annulation dans un premier temps, les défilés sont organisés le dimanche 21 avril et le samedi suivant en nocturne. ((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO)) Suppression du défilé du jeudi après-midi, remplacé par un défilé nocturne un samedi courant avril. Un changeemnt de calendrier dû à la fin de la traditionnelle journée chômée (( article de journal "la saga du carnaval de Nantes à Montréal", archive conservée par les Gais Lu'Rond Nantais))
   * 1994 : Reprise de la coutume du [[boeuf_gras|boeuf gras]].((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
   * Depuis 1995 : Le Mardis Gras est fêté par une centaine de [[grosses_tetes|Grosses Têtes]] qui parcourent les rues de la ville offrant des bottereaux aux enfants. Cette manifestation qui s'est rajoutée est en quelques sortes le Label Carnaval de la Mi-Carême nantaise.((Flyer d'exposition, “Un siècle de carnaval”, Comité des fêtes de Nantes, du 6 mars au 9 avril 2000conservé dans les archives de l'association NEMO))
-  * 1995 : Pierre-François Gérard est élu président du comité des fêtes.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Retour de la majesté carnaval. Le mannequin est brûlé à l'issue du défilé nocturne d'avril.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996))
+  * 1995 : Pierre-François Gérard est élu président du comité des fêtes.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19)) Retour de la majesté carnaval. Le mannequin est brûlé à l'issue du défilé nocturne d'avril.((B. de Villaines, G. d'Andlau, Carnavals en France : hier et aujourd'hui, édition Poirier, 1996)) Le 16 janvier Patrick Fignon quitte la présidence du comité des fêtes et Pierre-François Gérard reprend le titre de président intérimaire. ((Presse océan, 01/02/1995, Comité des fêtes : Patrick Fignon quitte la présidence")) Pierre-François Gérard est nommé président par intérim du comité des fêtes jusqu'à la nouvelle assemblée générale suite à la démission de Patrick Fignon. Ce dernier est nommé président d'honneur du comité des fêtes ((ouest france, 01/02/1995, Comité des fêtes : Pierre-François Gérard président par intérim))
   * 1996 : la tradition du [[boeuf_gras|boeuf gras]] (abandonnée dans les années 50) a été relancée. Celle de mettre le feu au roi carnaval aussi. On fait venir plus de groupes folkloriques. Mis en place du défilé nocturne et du carnaval des enfants.((Thual Frédéric, Labbé Yves, « La Mi-Carême de Nantes : Trois siècles de festivités carnavalesques », ArMen, n°74, février 1996, pp.2-19))
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   * 2018 : les dates des défilés sont le 8, le 11 et le 14 avril. Le thème du carnaval est la science fiction et l'imaginaire. Equipe de carnavalier : "Do Du Duet", 'Les Alans", "Création XXL", "Comité des fêtes de Doulon", "Comité des fêtes de Saint-Herblain", "Tip Taupes Carnaval", "Les pas finis", "Les Can'ailles", "Les Zamuz rue", "Les Déjantés", "Jacquadi", "Sud loire Carnaval", "les Gais Lu'Rond Nantais", "Reezom", "Spirit Team", "Les Carnavaliers Herblinois". Daniel fait des grosses têtes en forme de leprechauns. Daniel est le seul à ne pas faire partie d'une équipe. Il est carnavalier depuis ses 56 ans. Il travaille seul à créer des grosses têtes depuis 32 (avec parfois l'aide de sa femme). Avant de faire des [[grosses_tetes|grosses têtes]], il s'occupait de la peinture des chars. Ces les Alans il n'y a que deux constructeurs de char et ce sont les femmes qui collent le papier. Alain est carnavalier depuis 26 ans. C'est difficile de créer de nouvelles équipes de carnavaliers. 6 mois de travail pour deux jours de défilé. Les chars peuvent être vendus après le carnaval.((Du rêve à la réalité : les coulisses du carnaval de Nantes 2018, https://www.youtube.com/ watch?v=Br8K99pFK5k, Youtube, 27 avril 2018))
   * 2019 : Thème du carnaval "Le carnaval fait son show". Le carnaval de jour est le Dimanche 7, le 12 carnaval des enfants sur le cours Saint-André, 13 défilé nocturne. La structure des chars se fait en acier/aluminium. Le circuit du carnaval a réduit.((Les coulisses du carnaval de Nantes 2019, https://www.youtube.com/watch?v=pa6wHr6n5fU, youtube, 14 avril 2019))
-  * 2020 : le thème du carnaval est l'humour. L'édition du carnaval 2020 est annulée à cause de l'épidémie de Covid19.((Les portes ouvertes du carnaval 2020, https://www.youtube.com/watch?v=iQJA7nh2NuQ, Youtube, 2020))
+  * 2020 : le thème du carnaval est l'humour. L'édition du carnaval 2020 est annulée à cause de l'épidémie de Covid19.((Les portes ouvertes du carnaval 2020, https://www.youtube.com/watch?v=iQJA7nh2NuQ, Youtube, 2020)) lancement d'un projet de patrimonialisation du carnaval de Nantes en partenariat avec l'OPCI. ((association NEMO))
+  * 2021 : L'édition du carnaval est annulée à cause de l'épidémie de Covid 19 ((association NEMO, page facebook))
+  * 2022 : Les trois défilés du carnaval ont lieu les 03 (carnaval de jour), 06 (bal des enfants) 09 (carnaval de nuit) avril  ((association NEMO, page facebook))
+  * 2023 : Un projet de création de petites têtes est lancé en partenariat avec une classe de CE2 de l'école Sainte-Claire d'assise. Les maisons de quartier de Doulon et de Bottière s'associent aux Can'ailles et au comité des fêtes de Doulon pour créer des costumes et défiler. Le carnaval est élu Capital Européenne des Carnaval pour l'année 2023 par la N.E.G. Le carnaval est officiellement inclus au sein de l'inventaire du patrimoine culturel immatériel national le 15 février. Les trois défilés du carnaval sont prévus les 02 (carnaval de jour), 08 (carnaval des enfants) 15 (carnaval de nuit) avril. Pour fêter le titre de carnaval européen, des fanfares et délégations étrangères sont invitées au défilé de jour. Le bal des enfants se transforme en carnaval des enfants avec une défilé sur le mail des chantiers. Une exposition en partenariat avec les archives de Nantes est prévue pour être installée sur la place Royale pendant tout le mois d'avril. Le 29 mars, les défilés du carnaval sont annulés en raison des mouvements sociaux concernant la réforme des retraites. ((association NEMO))

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